Bien qu’il est presque méconnu du public, le rédacteur de discours du chef de l’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo orchestre un sentiment patriotique de vérifier l’écart possible entre l’acte perlocutoire de l’allocution au regard des réalités du vécu quotidien de la population congolaise.
Devant une foule compacte, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a promis solennellement d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire, de sauvegarder l’unité nationale et de ne se laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine.
Après la confirmation de sa réélection à la tête du pays, le fils du sphinx de limité a officiellement pris ses fonctions, le samedi 20 janvier 2024, pour son deuxième mandat pour une période de 5 ans à la tête de la République RD Congo. Il a prêté serment devant la Cour constitutionnelle au cours d’une audience solennelle publique et foraine organisée au Stade des Martyrs de la pentecôte.
En effet le rédacteur de discours du Président à sa propre succession, travaille minutieusement tant sur le fond « vocabulaire » que sur la forme gestuelle et également sur le contraste des questions touchantes et préoccupantes du peuple congolais.
Face à la combinaison des prérogatives naturelles et tenant compte des exigences additionnelles, certaines élites congolaises affirment que c’est le Ministre Patrick Muyaya chargé de la communication et porte-parole du gouvernement de Sama Lukonde Kyenge, qui est le géniteur intellectuel du discours que le Président de la République a prononcé au terminus présidentiel du 4 èm cycle électoral en cours d’exécution.
Devant plusieurs yeux focalisés sur son honneur mérité lors de cette journée fatidique, le discours primitif de son deuxième quinquennat de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été axé principalement sur les attentes du peuple et aussi caractérisé par la balance des tâches régaliennes auxquelles il doit mesurer ses responsabilités.
Paul Zaïdi
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