Ituri : 3 personnes arrêtées pour présumé vol, l’une, et pour tapage nocturne, d’autres, à Mambasa

3 personnes sont aux arrêts en territoire de Mambasa, précisément dans la localité Biakato chef-lieu de la chefferie de Babila Babombi situé au sud de Mambasa centre, chef-lieu du territoire portant le même nom (Ituri).

D’après nos sources sur place, la première est accusée de vol. Ce présumé bandit est pointé du doigt par la population d’utiliser la ruse se faisant passer pour un faux ADF pour se ravitailler en produits agricoles dans les champ de Ntombilo, Kotakoli, Central et d’autres champs environnants la partie orientale de Biakato.

Après interrogatoire devant l’autorité coutumière locale, ce présumé voleur est passé aux aveux avant de révéler que leur bande est constituée d’un trio mais ses collègues ont pris fuite.

Porteur d’une manchette et d’une tenue similaire à celle des FARDC selon notre confrère Tacite Siméon Vingi oeuvrant dans la zone, cet homme médite son sort, désormais, dans le cachot de la PNC commissariat de la place en attendant l’instruction de son dossier.

Un sentiment de satisfaction pour le chef de chefferie de Babila Babombi qui appelle la population à redoubler plus de vigilance avant de saluer la collaboration civilo-militaire qui vient de s’instaurer depuis un certain temps à Biakato, poursuit notre source de qui nous tenons cette information.

Par ailleurs, les forces vives de la société civile de la chefferie de Babila Babombi exhortent que ce fugitif soit puni conformément à la lois. Cette structure citoyenne s’inquiète du fait que plusieurs bandits armés maîtrisés par la population civile sont libérés par les autorités sécuritaires de la place, une situation qui accentue la méfiance entre la population et les services locaux de sécurité.

Du côté du quartier auberge, un couple a été arrêté la nuit du mardi à ce mercredi 17 janvier 2024 en pleine activité commerciale par une équipe mixte de patrouilleurs.

Des sources sécuritaires révèlent que cette famille et ses clients faisaient des tapages nocturnes aux environs d’une heure du matin.

Il sied de rappeler que la dernière réunion de sécurité élargie de décembre dernier avait conditionné la fermeture de toute activité commerciale avant 22 heures locales. Malgré cet appel, certains habitants des quartiers périphériques de Biakato n’obéissent plus à ce mot d’ordre de l’autorité locale.

Nickson MANZEKELE