Goma : clin d’œil sur une mesure sécuritaire jugée impopulaire

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Tenant compte de la persistance des usagers de moto à s’établir dans les transports en commun au chef-lieu de la province du Nord-Kivu au même titre que les véhicules à usage de taxi et taxi-bus, l’autorité urbaine de Goma a récemment décidé de suspendre la circulation des taxi-motos à partir de 18h00′ uniquement, en guise de maximiser les opportunités de contribuer négativement aux opérateurs armés illégaux qui parfois utilisent ces engins roulant, pour commettre les terribles effrois liés au banditisme.

Dans la foulée, tout le monde est déterminé d’aller en guerre contre cette mesure qui ne concorde pas avec l’état d’esprit et les réalités du vécu quotidien des habitants de cette métropole localisée à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Au-delà de la réaction de la Task-Force et les leaders des conducteurs des taxi-motos oeuvrant en province, certains analystes des questions sociales à l’instar de la synergie des mouvements citoyens et groupes de pression, se révèlent pessimistes quant à cette instruction restrictive des droits humains.

Ce qui motive cette opposition à la mesure du Maire de la ville de Goma c’est à vrai dire, la faculté d’adaptation des engins roulants à 4 roues à atteindre les quartiers résidentiels par exemple ; les bus se limitent seulement au niveau des chaussées des arrêts bus pour chaque destination. Alors que, les taxi-motos possèdent la probabilité excessive de rendre la tâche facile à tout le monde d’atteindre son domicile même aux heures nocturne.

Depuis la mise en observation de la suspension de mouvements des taxi-motos à partir de 18h00′, l’insécurité urbaine est toujours perceptible ça et là dans les quartiers de la ville volcanique de Goma. La structure citoyenne à travers son Président Marion Ngavho Kambale campe sur sa demande d’annulation de cette option prise sans pour autant tenir compte d’énormes réalités communautaires.

Ce dernier estime qu’il est nécessaire d’adopter une nouvelle approche réaliste et équivalente au degré systématique de l’insécurité grandissante dans la ville touristique en lieu et place de réactiver certaines modalités de l’état de siège déjà amoindries par le chef du gouvernement central de la RD Congo bien-sûr, avec l’aval du chef de l’Etat congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Paul Zaïdi

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