Kasindi : le parc à bois fonctionne-t-il normalement ? (Observation)

Le parc à bois moderne et public du poste frontalier de Kasindi installé à Kambo, un village situé à environ 7 kilomètres du centre de Lubiriha sur la route nationale n°4 axe Beni-Kasindi, en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, est loin de concrétiser l’idée initiale du gouvernement central de la République Démocratique du Congo. Celle de maximiser essentiellement les recettes et lutter contre la fraude fiscale dans le secteur forestier.

C’est vrai que, les contrôles et procédures d’exportation sont pratiquées au quotidien cependant, les agents et cadres des services étatiques sont dans une léthargie d’assiduité dans la quasi-totalité des mouvements y afférents.

Pour preuve irréfutable, les installations mise au profit de cette infrastructure sont presque délabrés et les portes s’ouvrent à compte goutte. L’on appercoit même l’herbasse exorbitante à l’entrée du parc à bois.

Les opérations d’entrées et de sorties ne sont pas régulièrement vérifiées par les agents de l’ordre puisque, la guérite est abandonnée et commence même à se détériorer pour faute d’entretien. Et aussi, les bois sciés ne sont plus à l’abri des intempéries de la saison sèche ou pluvieuse.

Des sources entrecoupées renseignent que, certains dysfonctionnement qui s’effectuent depuis maintenant deux ans auraient entraîner un climat de mésentente entre le comité de gestion et quelques services habiletés.

Au finish, l’option motrice qui avait nécessiter l’érection de ce parc à bois ne donne pas lieu à penser à un avenir de bon augure. Comme qui dirait le gouvernement congolais devrait s’épargner les dépenses inutiles et rester dans le système d’exportation traditionnelle.

Dans la foulée, l’on observe une sévérité quant à la transparence sur le marché du bois congolais surtout estampillés avant de quitter le sol congolais. Nos efforts pour obtenir d’amples éclaircissements auprès des services étatiques concernés dans ce secteur vert, ont été voués à l’aphonie d’interaction absolue.

Paul Zaïdi