À l’exception des sans papiers, des demandeurs d’asile ou réfugiés qui possèdent un statut qui empêche l’accès au vote, selon les dispositions organique de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Une grande partie de la communauté congolaise est frustrée, car elle a été exclue puisque qu’il y avait tant d’obstacles pour atteindre les centres d’enrôlement dé le début du processus électoral. Toutefois, avec une participation massive de ceux qui ont eu la chance d’obtenir leurs cartes d’électeurs, notamment au Canada et aux Etats-Unis, en France, en Afrique du Sud et en Belgique l’ancien pouvoir colonial.
Les congolais de la diaspora ont renoué avec leur nationalité le mercredi 20 Décembre 2023 à travers les élections municipales législatives, nationales et provinciale ainsi que présidentielle.
Ces congolais de l’étranger ont exercé en fin leur devoir civique depuis l’époque coloniale, le quatrième expérience électorale en République Démocratique du Congo a été une véritable opportunité primitive pour ces compatriotes de participer aux élections générales.
En dépit des difficultés d’ordre logistique et technique rien n’a occulté l’aspect historique de cette élection. À en croire des sources diplomatiques et consulaires, elle n’avait pas été organisée pour des raisons logistiques pendant les précédents scrutins.
Rappelons-le, la diaspora congolaise l’une des plus importantes d’Afrique, est évaluée entre 2 et 7 millions de personnes. En France, elle représenterait environ 35 000 personnes, très majoritairement binationales selon l’ambassade.
Cette expérience « pilote » qui s’est effectuée en France, Belgique, Afrique du Sud, Etats-Unis, Canada prouve une explosion patriotique de la jeune démocratie congolaise. Bien qu’en attendant les résultats provisoires de la part de la CENI, les fake news inondent les réseaux sociaux suite à l’oeuvre machiavélique des experts en cybercriminalité.
Paul Zaïdi
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