Kasindi : le chef du quartier Congo ya sika pris au piège du découpage

Le découpage de la cellule la frontière du quartier du Congo ya sika à Lubiriha retenti dans la sphère de l’administration de base en cité frontalière de Kasindi dans le groupement Basongora, une entité largement influente du secteur de Ruwenzori suite aux trafics d’import-export des marchandises émanant des pays de l’Afrique de l’Est.

Dans une correspondance du jeudi 7 décembre passé et dont une copie est parvenue à lesvolcansnews.net l’après-midi de ce samedi 9 décembre 2023 adressée au Fonctionnaire Délégué du Gouverneur Militaire, madame Kavugho Mwenge Gabriella actuelle chef de la cellule « la frontière » s’oppose à cette démarche hiérarchique et avance selon elle des arguments qui justifient valablement, sa prise de position en guise de contester le découpage de son rayon d’action.


Les raisons évoquées par le chef du quartier Congo ya sika et contestées par le chef de la cellule la Frontière :

• La démographie ; Pas de croissance populaire plutôt réduction de la population relativement à l’insécurité causée par les terroristes de l’ADF/MTM.

• Espace trop vaste ; Vu la délimitation mon équivalent correspond au bloc A habité par la population, le bloc B récemment exploité vous a été difficile à nous départager. Sur ce, je demanderai qu’on puisse procéder d’abord par la descente sur terrain avant de passer à la limite définitive entre ces deux cellules, pour équilibrer l’attente de la population. En plus qu’on ne puisse pas observer la politique de deux poids, deux mesures suite aux superficie.

• Insécurité ; Durant les deux mois après ma réinstallation, la sécurité reste calme sauf de vols simples et celà suite à une bonne collaboration civilo-militaire.

Finalement, le quartier Congo ya sika révèle une approche d’un cricuit incompréhensible donc il y a à boire et à manger du fait que, c’est l’unique quartier de la cité frontalière de Kasindi où les conflits de leadership et de limites pose toujours un sérieux problème. Face à cette imbroglio, les organisations non gouvernementales en profite pour proposer les mécanismes de réconciliation et de la conservation participative malheureusement en vain.

L’institut congolais pour la conservation de la nature s’oppose à l’envahissement du parc national des Virunga (PNVI), et les terriens de la colline Bukuka réclament cet espace terrestre. Pendant ce temps, nos efforts pour tenter d’obtenir la réaction du chef du quartier Congo ya sika en marge d’éclairer les zones obscures autour de cette affaire n’a nullement abouti, toutefois nous allons y revenir pour plus de détails.

Paul Zaïdi