Deux ans depuis la mutualisation des opérations entre les armées congolaise et Ougandaise respectivement les FARDC et l’UPDF dans la traque commune de rebelles ADF au sud du territoire d’Irumu, l’heure est au bilan ce jour.
Au-moins 3 sur 4 groupements que compte la chefferie de Bahema Boga sont déjà contrôlés par les éléments de cette coalition armée ayant favorisé le retour de plusieurs populations mais aussi la reprise des activités socioéconomiques dans cette partie de l’Ituri, ceci après la conquête de villages jadis sous l’emprise des ADF en 2021 dernier.
« Le bilan, on peut dire que c’est positif. En réalité, l’ennemi est encore dans la brousse mais quand-même on a affaibli l’ennemi. C’est beaucoup de villages qui sont déjà contrôlés par cette coalition » a laissé entendre Gaston Kandole, coordonnateur honoraire de la société civile locale.
Seul dans le groupement Buleyi, la vie demeure encore inerte vu les menaces qui y pèsent de la part de ces terroristes, poursuit cet ancien activiste de la société civile qui souhaite voir le gouvernement congolais investir plus de moyens dans son armée que de compter sur les étrangers.
« Ici, à Boga il y a 4 groupements. C’est seulement le groupement Buleyi qui est en insécurité pour le moment mais d’autres groupements, il y a la sécurité et sécurisés par la coalition. En tant que leader communautaire, on peut demander au gouvernement de renforcer sur l’armée congolaise et de ne pas compter sur la mutualisation » souhaite Gaston Kandole.
Au sud du territoire d’Irumu précisément dans la plus médiatisée chefferie de Walese Vonkutu, c’est aussi un calme qui règne depuis quelques semaines déjà après l’installation d’une base de la coalition FARDC-UPDF à Ofaye.
Du côté armé, le colonel Mak Hazukay porte parole de cette mutualisation côté RDC dit être en compilation des données ensemble avec son homologue ougandais pour rendre public le bilan de 2 ans très incessamment.
Pour rappel, c’est depuis le 30 novembre 2021 que l’armée Ougandaise dite UPDF opère sur le sol congolais, sur appel bien-sûr du gouvernement congolais afin de traquer l’ADF considéré comme ennemi commun pour ces deux pays.
Nickson Manzekele
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