Les journées de grève couplées aux villes mortes décrétées sur toute l’étendue du territoire de Mambasa, situé à plus de 100 kilomètres au sud-ouest de Bunia, conjointement par le société civile et la nouvelle société civile, viennent de prendre une allure inquiétante.
Ce vendredi 17 novembre, c’est l’incivisme fiscal qui vient d’entrer en cadence dans cette série de mesures visant à interpeller le gouvernement à réhabiliter les routes nationales numéros 4 et 44 se trouvant dans un délabrement très avancé mais faire pression aux autorités de sécuriser la population face aux avancées des ADF.
C’était au sortir de la réunion de l’évaluation de cette grève tenue ce 17 novembre que Jospin Mbowa de la nouvelle société civile l’a déclaré à la presse pour ainsi montrer son mécontentement face au silence des autorités vis-à-vis de leurs revendications.
« Nous, les deux coordinations de la société civile je cite la nouvelle société civile congolaise et la société civile/forces vives, nous nous sommes réunis avec toutes les corporations de la société civile afin d’évaluer les 3 premières journées de la grève à durée indéterminée que nous avons décrété le jour passé. Alors au courant, de cette assemblée générale, nous avons constaté que la population du territoire de Mambasa a obéi au mot d’ordre tel que donné par les deux coordinations mais chose qui est étonnante, ce que les autorités ne veulent pas répondre à nos demandes jusque là » explique-t-il dans une communication à la presse.
« Alors comme nos autorités n’ont pas eu l’habitude de répondre à la demande de la population, nous avons pris une nouvelle mesure pour endurcir davantage nos mesures de la grève. Cette nouvelle mesure consiste à inviter toute la population du territoire de Mambasa à l’incivisme fiscal. Aucun commerçant ne puisse payer entre les mains d’un agent de l’état des impôts ou taxes » a ajouté cet activiste de la Nouvelle société civile congolaise.
C’est depuis le mercredi 15 novembre dernier, que cette série de grève a débuté à titre de rappel et jusqu’ici l’administrateur policier refuse de s’y prononcer.
Nickson Manzekele
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