D’emblée dans les provinces sous état de siège depuis 2021 (Nord-Kivu et Ituri), la situation du maintien de la stabilité sécuritaire affiche un déficit dans l’ordre de la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.
La guerre imposée au pays par le régime de Kigali via les rebelles du M23 et par le réseau terroriste de l’ADF/MTM, met un frein à la relance du bien-être socio-communautaire dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo souhaitée par le Gouvernement central, sous le règne de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo premier Président qui résulte de l’alternance de la mise en œuvre du régime démocratique au pays.
Jusqu’à présent des opérations phares sont en cours d’exécution alors que, la paisible population continue à subir les affres de la guerre asymétrique. Les forces de l’ordre et de sécurité nationale réagissent favorablement sur le plateau destiné à la recherche de la paix cependant, certaines complicités endogène tout comme exogène perturbe d’une manière ou d’une autre à l’accélération du processus de la paix.
À l’instar de l’année en cours, les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui travaillent conjointement avec d’autres forces positives oeuvrant dans la région à l’instar des UPDF de l’Ouganda, ont menés plusieurs actions palpables jusqu’à la libération de plusieurs otages dans les régions de Beni et Mambasa.
Le délabrement accentué du tissu sécuritaire et la forte instabilité qui s’observent ces derniers temps dans les agglomérations rurales tout comme urbaines à l’Est du pays, a comme conséquences la destruction de l’industrie locale, manufacturière et agricole (par exemple ; les cultivateurs du secteur de Ruwenzori en territoire de Beni, n’ont plus accès tranquille aux champs de cacaos et cafés), les embuscades terroristes sur la route nationale numéro 4 axe Kasindi-Beni-Butembo se soldent par la destruction du commerce de gros et de détail, un climat de méfiance des investisseurs.
La dépendance alimentaire par des importations massives, un taux de chômage élevé de 85 % selon les observateurs avertis, la dégradation des infrastructures de base (écoles, hôpitaux, etc.) et un taux de l’incidence de la pauvreté pourtant une triste réalité et se résume comme un chaos de la mère patrie.
Plusieurs projets des organisations non gouvernementales (ONG) voient le jour et aboutissent à plusieurs aides humanitaires insuffisantes par rapport, aux affres de la guerre dans la région.
Paul Zaïdi
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