Le territoire de Nyiragongo est actuellement confronté à une insécurité qui ne dit pas son nom et qui a atteint un degré culminant au regard des atteintes graves enregistrées chaque depuis près de deux semaines. Il ne se passe plus une nuit sans que les balles ne retentissent ou soit qu’on n’enregistre pas des cas d’assassinats par des hommes armés.
Munigi et Kibati sont les plus victimes car ces deux groupement ont notifié soit des décès ou soit des blessés voire même des maisons cambriolées par des porteurs d’armes en uniforme.
Les miliciens (Wazalendo) sont tenues responsables de ces actes décriés par la société civile à tous les niveaux du territoire de Nyiragongo.
« Nous sommes en train de dénoncer ces hommes en armes qui circulent partout dans le territoire de Nyiragongo qui donnent l’impression de n’est pas être contrôlés. Certains de sont « Wazalendo » et d’autres sont carrément des petits bandits qui portent des armes et qui se confondent aux Wazalendo et qui créent panique et bavures graves. C’est chaque nuit qu’ils crépitent des armes. Hier deux d’eux qui se disputaient une femme dans une buvette où ils prenaient des boissons fortement alcoolisées, ils ont tiré plusieurs balles et ça a créé une psychose au sein de la population à Rukoko. Dans le groupement Kibati n’a parlons pas. C’est que nuit qu’il y a assassinat, cambriolages… Nous en avons marre, » dénonce Thierry Gasisiro, rapporteur technique de la société civile coordination de Nyiragongo.
Thierry Gasisiro craint une infiltration des rebelles qui posent des actes de sabotage profitant de la faiblesse des autorités dans la gouvernance sécuritaire.
« Que les autorités nous aident à amener ces hommes sur la ligne de front et ne pas les laisser déranger la paisible population victime. L’ennemie qui n’est pas loin de nous peut profiter de cette occasion et infiltrer territoire de Nyiragongo et la ville de Goma qu’il vise », appelle-t-il.
Pendant ce temps, l’autorité de l’état de siège dans le territoire précise que les autorités militaires au niveau de la province ont déjà la question sur leur table et des mesures sont en train d’être envisagées.
« Cette nuit s’il y a eu des coups de feu entendus, c’est l’armée loyaliste qui intervenait pour arrêter un désordre que les amis Wazalendo voulaient encore Semer. C’est un question de peu de temps je vous assure » s’est confié à lesvolcansnews.net , le colonel Patrick, administrateur policier du territoire de Nyiragongo.
Le samedi 11 novembre, au moins cinq personnes ont perdu la vie dans un accrochage entre FARDC et une faction de milicien. Le dimanche, deux jeunes ont été touchés par balles malheureusement un aurait succombé de ses blessures. Dans la nuit de ce même dimanche, un autre jeune aurait perdu la vie avant que la population ne s’en prenne à un premier auteur lynché sur place toujours à Nyiragongo.
Malheureusement tout c’est passé à moins de 10 km de la zone des combats où l’ennemi (M23/RDF) cherche partout les moyens à pénètrer Goma mais cependant, il fait face à la puissance de l’armée congolaise.
La rédaction
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