Depuis le mois de mars 2023, plusieurs localités de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo au Nord-Kivu sont sous occupation des terroristes du M23 qui y commettent toute sorte d’abus et violations sur les populations locales.
Cependant, les forces armées de la RDC ne sont plus visibles en offensive contre ce groupe terroriste au motif qu’elles respectent toujours le « cessez le feu » décidé par les chefs d’États de la sous région.
C’est dans cette optique qu’une cinquantaine des activistes du mouvement citoyen LUCHA étaient en sit-in devant le gouvernorat de province du Nord-Kivu ce mercredi 8 novembre 2023. C’est pour exiger aux FARDC de rompre avec le cessez-le-feu et de lancer les opérations militaires contre le M23 et autres groupes armés qui oecumment l’Est de la RDC.
Dans leur mémorandum, ces activistes citoyens, déplorent le fait pour les FARDC de continuer à observer le cessez le feu, cela profite plutôt à l’ennemi qui lui, continue de gagner les localités.
« Au regard de la détérioration continue de la situation sécuritaire, dont le population paie le lourd tribut, nous recommandons à votre égard, Monsieur le Gouverneur en tant que commandant des opérations militaires ce qui suit: 1. Rompre le cessez le feu et lancer des opérations militaires contre le M23, l’ADF et tous les autres groupes armés actifs dans la province au lieu de rester à la défensive face à l’ennemi qui ne fait que progresser. Pour la réussite de cette offensive militaire, nous vous suggérons d’écarter les officiers, militaires et unités de l’armée soupçonnés de collision avec les groupes armés et veiller à ce que les militaires engagés au front ne manquent pas de moyens financiers, logistiques et militaires conséquents pour venir à bout de ces groupes armés » ont écrit ces activistes
Notons que selon l’ONU affirme, le conflit entre la RDC et le Rwanda au sujet du M23 a forcé 300 000 personnes à quitter leur foyer le mois dernier.
Le Rwanda reproche depuis de nombreuses années aux autorités congolaises de ne pas avoir désarmé les rebelles hutus, dont certains sont liés au génocide rwandais de 1994.
Il nie soutenir le M23, qui s’est emparé de vastes étendues de territoire au cours de l’année écoulée et progresse vers Goma.
Il y a dix ans, les combattants du M23 ont également capturé de grandes parties du Nord-Kivu – mais ont finalement été mis en déroute par les troupes de l’ONU et régionales et, dans le cadre d’un accord de paix, désarmés.
La rédaction