Près de 8 mois jour pour jour depuis que les enseignants de l’école primaire Saint Luc encadrant les enfants déplacés de Kigonze et ISP en ville de Bunia, ne sont pas payés.
Ces professionnels de craie blanche venus au secours de ces vulnérables avec le phénomène gratuité, menacent de déclencher une grève très incessamment si le gouvernement congolais ne réagit pas rapidement. L’alerte émane de l’association des déplacés et victimes de guerre ADVG ce mardi 31 octobre, craignant déjà l’éparpillement de ces enfants dans les rues de Bunia pour ainsi constituer une autre bombe à retardement pour la province sur le plan sécuritaire.
« Nous sommes entrain de déplorer la mauvaise condition de travail que traversent les enseignants de l’école primaire saint Luc. Il y a de cela 8 mois, ils ne sont pas payés » déplore Olivier Bavi, communicateur de l’association des déplacés et victimes de guerre lançant ainsi un cri d’alarme en faveur de ces enseignants des enfants déplacés hébergés dans le sites de Kigonze et ISP, implantés dans le chef-lieu de province.
« Cette école encadre beaucoup d’enfants déplacés. Plus de mille enfants étudient au sein de la dite école, s’ils viennent à se retrouver dans la rue suite à la grève annoncée par leurs enseignants, je pense que ça ne sera pas bon et ça risque d’être une bombe à retardement dans les jours avenirs » poursuit ce communicateur.
À l’en croire, ce cri d’alarme s’adresse à toutes les organisations humanitaires oeuvrant dans le secteur éducatif surtout l’UNICEF pour venir en aide à ces enseignants venus à la rescousse des enfants vulnérables.
Les autorités scolaires et/ou de l’EPST jointes par notre rédaction disent être déjà en pleine démarche auprès de leur hiérarchie pour que ces enseignants trouvent gain de cause à leurs revendications.
Nickson Manzekele