Naturellement les rastamans sont identifiés par les longues chevelures, comme la majorité des chanteurs du Reggae, ce style inauguré par Bob Marley est d’actualité ces derniers temps. Lors de son speech public aux habitants de Oïcha chef-lieu du territoire de Beni, l’autorité territoriale avait accordé un ultimatum à tout le monde qui possède des longues cheveux. Du fait que, plusieurs criminels opèrent sous cet aspect.
Une chose est certaine, si l’habit ne fait pas le moine, les dreadlocks ne font pas le rastaman. Mais cette prise de position de cette autorité de l’état de siège fait débat et suscite une plaidoirie de la part de la notabilité de la région.
« Nous sommes en train d’encourager et de remercier l’administrateur du territoire de Beni à Oïcha pour cette grande activité qu’il a pu organisé, un échange avec la population civile via un meeting populaire sur les questions sécuritaires. Cependant nous devons comprendre que, les rastamans sont aussi organisés puisqu’ils sont leur mode de vie et une manière spécifique de se comporter avec leurs looks, caractérisés par les cheveux ».
A martelé l’ancien Maire de la ville de Beni Maître Achille Kapanga, dans une correspondance parvenue à lesvolcansnews.net .
Ce spécialiste du droit congolais estime que, tous les rastamans ne sont pas obligatoirement impliqués dans les mouvements insurrectionnels moins encore, dans les réseaux du terrorisme. Il y a lieu que l’autorité territoriale comprenne que, il y a même certains parlementaires à l’instar de Hubert Furuguta un député national élu de la ville de Goma, qui a ce look des rastamans qui ne gêne personne en tous cas.
Maître Achille Kapanga suggère à l’administrateur militaire du territoire de Beni le colonel Euta Omeonga Charles de restreindre cette mesure, aux personnes ayant des longs cheveux sans pour autant détenir la carte qui l’attribue la qualité d’appartenir à un mouvement mondialement connu des rastamans. Une manière raisonnable de maintenir la paix sociale et accompagner significativement, les mesures sécuritaires adoptées depuis le jeudi 5 octobre 2023.
Les chefs des services de la jeunesse ainsi que celui de la culture et arts sont appelés à se pencher dans l’effectivité de cette mesure d’accompagnement, de la décision de l’administrateur militaire du territoire de Beni.
PAUL ZAÏDI
Beni/Toutes les têtes des rastas seront désormais rasées : Achille Kapanga plaide auprès de l’AT d’alléger la mesure
