En principe, avant la période de la campagne électorale, les parties prenantes aux élections doivent signer un code de bonne conduite auquel, la plupart des partis politiques et différents candidats doivent souscrit et focalisé sur la tolérance et au respect mutuel.
Ce respect s’étend également sur les biens des autres candidats, d’autres compétiteurs, mais aussi sur les militants et les sympathisants de ces candidats là.
Déjà, à quelques mois des élections ; municipales, législatives et présidentielle prévues au mois de décembre 2023, des cas d’intolérance politiques sont répertoriés en République Démocratique du Congo et prennent de l’ampleur.
D’une manière générale, les cas d’intolérance sont observés entre les partis politiques d’une même plate-forme politique ou des partis politiques à tendances opposées. Cette intolérance pour la plupart des cas débouche sur la violence.
Des calicots, photos, posters et autres matériels de campagne sont déchirés. Les partis s’accusent mutuellement d’intolérance pendant que, les autorités compétentes menacent de sanctionner en flagrance tout acte d’intolérances politiques conformément au code pénal congolais.
Dans le contexte de l’actuelle crise économique et politique, ces problèmes émergent des profondeurs des relations sociales, et se revèlent, en démontrant que le masque de notre civilité congolaise a disparu sous nos yeux.
Ainsi, il est vrai de dire que, en République Démocratique du Congo d’aujourd’hui, la vie quotidienne est plus marquée par la distension des relations personnelles, et que nous vivons au bord du rasoir, dans un scénario de polarisation politique, d’extrême de l’opinion publique, d’instabilité institutionnelle et de paralysie économique. Certes, d’un point de vue historique
PAUL ZAÏDI
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