Beni : Pour mettre dans les oubliettes le terrorisme, l’armée préconise l’implication des réseaux de communication

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La région de Beni à l’Est de la République Démocratique du Congo en proie du terrorisme depuis 2014, se heurte contre un grand défi des réseaux de communication qui serait entrain de facilité les terroristes à accentuer des violences aux populations civiles.

Cette révélation est du capitaine Anthony Mwalushay Mbombo, porte parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le terrorisme ce 11 septembre.

Cet officier militaire pense que le gouvernement devrait d’abord commencer par suspendre la communication dans cette partie pour ne plus permettre le contact entre les terroristes et leurs béquilles, à côté de la prise en charge des rescapés et la population victime des ADF.

‹‹ S’il faut lutter efficacement contre le terrorisme dans la région de Beni, il faut d’abord couper sa chaîne de ravitaillement en munitions, vivres, produits pharmaceutiques et autres biens. Il implique nos réseaux cellulaires dans cette lutte, voir même couper si possible la connexion,qui leurs facilitent de rester en contact avec leurs collaborateurs qui sont dans les agglomérations et les appuient en logistique et renseignement s.
Loin de cette option, la prise en charge des rescapés au lieu de leur chanter du patriotisme sans leurs offrir des services pour leurs occupations est également nécessaire ›› a-t-il indiqué.

La société civile de Beni ville et territoire, de sa part, estime que l’armée congolaise présente plusieurs défis qui font reculer l’offensive contre les terroristes ADF et ses supplétifs. Richard Kirimba, son premier vice président, plaide pour le recyclage des forces de défense mais aussi les appuyer normalement pour qu’ils soient à la hauteur.

‹‹ En parlant de la lutte contre le terrorisme au Congo, nous voyons d’abord notre armée avec une discipline ratée tantôt car c’est inadmissible qu’une armée sensée défendre la population s’attaque au contraire à cette dernière. Celà nous pousse à dire que notre armée doit nécessairement être réorganisée. Mettre à leurs dispositions tous les moyens possibles afin d’espérer à la restauration de la paix ›› affirme-t-il.

Cette journée qui rappelle le dernier attentat aux Etats Unis du 11 septembre 2001, est une occasion de renforcer la solidarité envers les victimes et leurs familles et renforcer les liens entre diverses associations d’aide aux personnes touchées par des actes terroristes.

Espérance Mahamba, à Beni

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