Estimant que, la consommation excessive ou régulière d’alcool représente un risque réel pour la santé, et particulièrement chez les jeunes de 16-25 ans. En plus d’un impact à long terme, l’alcool peut engendrer des comportements dangereux.
Et également dans le cadre de contribuer positivement à la promotion des industries congolaises qui produisent de boissons certifiées par l’Office congolais de contrôle (OCC), le commissariat de la police nationale congolaise (PNC Kasindi), passe à la vitesse supérieure en accordant un moratoire d’une semaine à tous les opérateurs économiques impliqués dans le trafic de produits prohibés.
Une hypothèse soutenue par les médecins traitants dans la zone de santé de Mutwanga. « La consommation d’alcool est l’une des trois premières causes de mortalité évitable en République Démocratique du Congo ». Selon Santé Docteur Jean-Luc Malula à l’en croire, l’alcool provoque plusieurs décès chaque année. Les excès sont à l’origine de nombreuses maladies :
Cancers de la gorge, du foie ou du sein, hémorragies cérébrales, hypertension, affections cardio-vasculaires, cirrhose du foie… Sans oublier la dépendance et l’addiction.
« J’accorde une semaine à tous les tenanciers des kiosques, boutiques où les boissons alcooliques importées frauduleusement et voir même prohibées sur le sol congolais, de s’arranger pour procéder à la liquidation effective. Car, à partir de la semaine prochaine les éléments de la police seront sur terrain pour saisir et incinérer les produits mis en évidence », a indiqué le commissaire supérieur Lembi Célestin commandant de la PNC Kasindi, jeudi dernier aux couches de la société civile forces vives du groupement Basongora.
Il convient de rappeler en outre que, certains facteurs favorisent une consommation d’alcool abusive. Notamment la recherche de sensations fortes et la volonté de repousser ses propres limites, une pression sociale, le souhait de s’intégrer dans un groupe, ou encore une façon de lutter contre un mal-être par rapport à l’école, à la famille ou aux amis.
PAUL ZAÏDI
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