Le militaire, auteur de la tuerie de 13 civils et de la blessure de deux autres dans le village Nyakova près de Tchomia dans le groupement portant le même nom en chefferie de Bahema Banywagi dans le territoire de Djugu, est déjà aux arrêts depuis la nuit du dimanche au lundi 24 juillet 2023.
C’est ce qu’annonce le lieutenant Jules Ngongo, porte parole du gouverneur de province de l’Ituri et de l’armée secteur opérationnel Ituri lors d’une communication faite à la presse.
D’après lui, ce militaire indiscipliné sera jugé en public afin qu’il puisse subir la rigueur de la loi conformément au niveau du fait commis.
« Comme annoncé que nous avons lancé les enquêtes et les recherches pour appréhender le militaire qui a ôté la vie à nos compatriotes au lieu de deuil dans le territoire de Djugu, ce matin nous vous informons que ce monsieur a été arrêté avec son arme » a laissé entendre le lieutenant Jules Ngongo Tshikudi dans une interview accordée à lesvolcansnews.net
« Comme nous l’avons toujours dit la pitié ne fait pas la force d’une armée, et donc ce militaire sera jugé en public pour qu’il puisse répondre à ses actes ignobles parce que nous les militaires, nous avons l’obligation de protéger la population et de conserver même la vie de nos compatriotes » a-t-il ajouté.
Son arrestation par les services de sécurité et de défense est félicitée par le lieutenant général Luboya N’kashama Johnny, commandant des opérations en province qui a saluée la collaboration de la population pour s’être unie à l’armée lors de sa recherche.
« Le gouverneur militaire de la province de l’Ituri félicite et encourage sa population d’avoir collaboré avec les forces de défense et de sécurité pour mettre la main à ce militaire indiscipliné » a ainsi transmis, Jules Ngongo, le message du chef de l’exécutif provincial.
La couche politique locale, à travers le député provincial en veilleuse Mugisa Byarufu, affirme aussi l’arrestation de cet élément en uniforme et veut voir la justice travailler à toute indépendance, afin que la population de Bahema Banywagi se sente laisée.
Faut rappeler que ce militaire avait tiré sur ces civils suite à une colère d’avoir constaté et appris que son enfant était enterré sans son aval et à son absence pendant que, lui, s’apprêtait à obtenir l’ordre de mission de la part de sa hiérarchie. Parmi ces 13 civils tués, l’on retrouve 9 enfants.
Nickson Manzekele
0 Comments