D’entrée de jeu, la République Démocratique du Congo accorde historiquement une place centrale aux femmes au sein de ses institutions. Les femmes ont notamment joué un rôle clé dans les moments historiques majeurs pour le pays et constituent des modèles de changement et d’émancipation sociale, culturelle, économique et politique etc…
C’est vrai que dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-Kivu, les femmes sont fortement impliquées dans la production vivrière, maraîchère, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Elles réinvestissent la grande part de leurs revenus pour l’alimentation, la santé de la famille et l’éducation des enfants.
Pendant que le pays est sous une forte pression du clivage électoral caractérisé par un choc politique incommensurable entre l’Union sacrée de la nation (USN) et le clan de l’opposition républicaine, certaines femmes du groupement Basongora se décident d’apporter un plus sur la gestion de la République de la RD Congo.
C’est par exemple madame Egée Mapathi, Coordonnatrice de la section éveil patriotique et nouvelle citoyenneté de l’Asbl Congrès International Congolais (CIC), qui manifeste un désir le plus profond de matérialiser sa vision nécessairement salvatrice pour la mère patrie et l’entrepreneuriat de la jeune génération à travers un lobbying institutionnalisé, en guise d’apporter une valeur ajoutée au sein de la constellation politique.
«La femme qui donne la vie ne peut détruire cette vie. Elle ne peut œuvrer que pour préserver cette vie et le développement de l’homme intégral», telle est sa réflexion primitive.
Et celà concrètement il s’agit d’abord pour les femmes de s’inscrire sur les listes électorales, puis de postuler à des postes électifs conformément au calendrier préalablement publier par la commission électorale nationale indépendante (CENI), qui veut à tout prix favoriser la chaîne de l’alternance à tous les niveaux bien-sûr dans le délais constitutionnel, selon la volonté du chef de l’Etat congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À l’en croire, elle s’intéresse largement de la politique en vue d’augmenter la représentation publique de la femme dans la sphère décisionnelle et également, transformer son savoir faire en véritable faculté de véhiculer les problèmes du peuple congolais aux tenants de la parcelle du pouvoir public.
Il convient de signaler en outre que, les femmes devraient être éligibles à des postes politiques au même titre que les hommes. pendant ce temps, les femmes affutent leurs armes dans la cité frontalière de Kasindi. Alors que, elles étaient le plus souvent réduites à applaudir lors des grands rendez-vous des personnalités politiques.
Paul Zaïdi
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