RDC : L’ACAJ salue l’émergence de la production au Service National pour la production du maïs et l’élevage

D’emblée, le Service National a signalé l’accroissement de sa production de maïs de 1.000 tonnes en 2019 à plus de 15.000 tonnes en 2023, c’était lors d’une adresse médiatique qui a eu lieu le samedi 1er juillet 2023, présidée par le général-major Kasongo Kabwik, coordonnateur de cette structure étatique.

Ce dernier estime qu’en 4 ans, le Service national sous son commandement a réalisé une performance au-delà des prévisions.

Des appréciations et remerciements pour cet acte de bravoure sont multiples à travers le pays. C’est par exemple, le patron de l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).

« J’adresse mes sincères félicitations au Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, Commandant du Service National, pour les résultats formidables réalisés dans l’encadrement et réinsertion sociale « des kulunas » ainsi que la production du maïs et l’élevage. Bravo mon Général », s’en est ainsi exprimé Maître Georges Kapiamba Coordonnateur National de l’ACAJ.

Désormais, le Service National se lance également dans l’élevage. « Nous avons trouvé 9 vâches. Dans 18 mois, nous en aurons 5.000, dans 5 ans, 30.000. L’objectif est surtout de renforcer les cantines militaires en viande fraîche comme promis par le Président de la République » explique le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service National.

Il convient de rappeler en outre que, cette structure républicaine a été créé par décret-loi 032 du 15 octobre 1997 c’est donc, un organe paramilitaire d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques en vue de la reconstruction du pays.

Il est chargé de d’organiser sur l’ensemble du territoire national, des centres d’encadrement de jeunes filles et garçons désœuvrés, de jeunes finalistes d’enseignement secondaire ou universitaire, en vue de leur inculquer une éducation civique et patriotique, de les initier aux travaux de production agricole, suivi d’une professionnalisation éventuelle, et de leur donner une formation paramilitaire et d’autodéfense.

Paul Zaïdi