Ituri : une vingtaine de civils libérés des mains des ADF, est-ce par l’armée ou les Mai-Mai dits Wazalendo ? (Ping-pong)

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Une vingtaine de civils ont été libérés des mains des ADF le 30 juin 2023 au village Mayuano dans le territoire de Mambasa, situé à plus de 100 kilomètres au sud-ouest de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.

Les uns ont passé plus de 2 mois de captivité en brousse et d’autres ont passé presqu’une semaine depuis l’attaque dernière de Manya le 25 juin dernier.

Qui a libéré ces civils des mains des ADF ?

C’est un ping-pong qui règne entre l’administrateur policier de Mambasa et la nouvelle société civile, coordination territoriale de Mambasa.

Cette dernière parle des présumés miliciens Maï-Maï dits communément Wazalendo qui ont réussi à libérer ces civils des griffes des rebelles ADF, actifs à ce jour dans la chefferie de Babila Bakwanza.

« Un total de 28 personnes viennent d’être arrachées des mains des ADF depuis le 30 juin 2023 dans la forêt de Mayuano. Les victimes qui ont saisi le service de monitoring de la nouvelle société civile congolaise disent avoir été surpris un groupe de Wazalendo qui oeuvrent dans cette partie du territoire de Mambasa et qui se sont mis à faire les combats contre les ADF qui leur avaient pris en otages depuis plus de deux mois pour certains et pour les autres depuis l’attaque du 25 juin 2023 au village Manya sur la RN 4 » explique John Vuleveryo, coordonnateur de cette structure citoyenne en territoire de Mambasa.

Confirmant l’information de la libération de 23 civils, l’administrateur policier n’a pas précisé si qui seraient, entre les militaires FARDC et/ou les Mai-Mai, comme auteurs de la libération des otages des griffes des ADF.

« Il y a 23 civils qui ont été libérés hier, le 30 juin 2023 » a confirmé le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste, administrateur de Mambasa joint par lesvolcansnews.net.

Des nouveautés pour l’instant ?

La nouvelle société civile coordination territoriale de Mambasa, évoque néanmoins que plus de 150 personnes restent encore en captivité.

Ayant reçu cette information des victimes, la structure citoyenne souhaite voir ces soit-disants « Wazalendo » être constitués en groupe dans la forêt surtout dans la chefferie de Babila Bakwanza afin de contrecarrer la menace armée qui pèse sur Mambasa.

Nickson Manzekele

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