Goma : Les défenseurs des droits de l’homme s’engagent à lutter contre la criminalisation

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Au Nord-Kivu, des acteurs de la société civile se sont engagés dans la lutte contre la criminalisation de certaines populations clés.

Parmi les populations criminalisées, on retrouve le peuple pygmée et les défenseurs des droits.

Cet engagement a été pris lors de l’atelier de vulgarisation de la loi portant protection et promotion des droits des peuples autochtones Pygmées en RDC organisé ce Lundi 19 juin en ville de Goma (Nord-Kivu).

Il s’agissait lors de cette rencontre des acteurs de la société civile de trois provinces de l’EST de la RDC, de parcourir les menaces, la stigmatisation et discrimination aux quelles ces populations se trouvaient confrontées. Les défenseurs des droits de l’homme, dans leur vécu quotidien, subissent des traitements différenciés reflétant justement la criminalisation et la stigmatisation, bien que la législation congolaise.

« Nous avons des cas de pygmées qui sont à la prison centrale de Munzenze. L’un d’eux a été libéré parce qu’on n’a pas trouvé des preuves tangibles à des accusations à son encontre. Pour nous cette affiche démontre que la loi doit être connue par tout le monde surtout ceux qui dans les cours et tribunaux » a dit Diel Mutsiri.

Voilà, une des conséquences de ces violations des droits humains décriée par Diel Mutsiri du PIDP Nord-Kivu qui va à révéler que certains autres acteurs des DDH et pygmées vont même jusqu’à l’emprisonnement pour avoir choisi de défendre les intérêts des autres et la défense des droits à l’axe à la terre.

Dans ce cadre, les violations des droits de l’homme mettent à mal les programmes des organisations de la société civile au Nord-Kivu, a dit un participant membre du CREDHO, une organisation de recherche mais aussi de défense des droits humains.

Par peur de la discrimination a dit Mutsiri une fois encore, de nombreux activistes n’osent plus dénoncer le mal qui se voit la communauté. La criminalisation est donc loin de dire son dernier mot au Nord-Kivu, c’est pourquoi ces ONGs disent ne pas baisser les bras.

La rédaction

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