Après un tollé sur les réseaux sociaux toute la journée du samedi 17 Juin 2023 au sujet de l’annulation de voyage du sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon qui devait se rendre à Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri, pour rendre hommage aux victimes des hostilités commises par les forces armées négatives actifs à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Un circuit reluisant est mise à ciel ouvert par Tina Salama porte-parole du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui rejette en bloc, les allégations qui jettent l’opprobre sur le régime de Kinshasa en ce qui concerne l’instauration de Etat des droits.
« La présidence de la République dement C’est avec regret que nous avons suivi les allégations de M. Matata contre la Présidence de la République. Il faut préciser que ces questions ne relèvent pas de la Présidence et il le sait pertinemment. Il doit trouver ses raisons de campagne ailleurs s’il est en manque de popularité » a précisé Tina Salama porte-parole du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi sur son compte Twitter.
Toutefois, la Direction Générale de la Migration (DGM) souligne que l’ancien premier ministre congolais Augustin Matata avait refusé de se plier aux formalités d’usage à l’aéroport international de N’djili.
« Il s’est présenté en retard à l’aéroport et n’a pas voulu se plier aux formalités d’usage. Il n’y a aucun interdiction contre lui. S’il remplit les formalités et arrive à l’heure, il voyagera normalement » indique la DGM.
Il convient de rappeler en outre que, Augustin Matata Ponyo Mapon chef de fil du parti politique LGD, avait alerté l’opinion nationale qu’internationale le samedi dernier qu’il était interdit de se rendre à Bunia, sur décision de la haute hiérarchie de la République démocratique du Congo.
« Je viens d’être interdit de voyager à l’aéroport de N’djili par les services de la DGM pour aller à Bunia (Ituri) où j’étais attendu par la population meurtrie de l’Ituri. L’ordre est venu de la Presidence de la République. En tant que candidat président, je ne peux plus voyager » avait dénoncé le sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon.
Pendant ce temps, les prévisions du respect des droits de l’homme sont mises au profit du doute par les activistes des droits humains qui estiment que, plusieurs acteurs politiques congolais surtout de l’opposition républicaine ou soit radicale, sont privés de liberté pour des raisons non élucidées correctement.
Paul Zaïdi
0 Comments