RDC : les journalistes du Nord-Kivu et la CENI échangent autour du processus électoral

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Des journalistes du Nord-Kivu et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont échangé ce jeudi 25 mai dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, sur l’évolution du processus électoral en cours en République démocratique du Congo.

Selon madame Rosalie Zawadi, Présidente de l’Union nationale de la presse, UNPC section du Nord-Kivu, cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du projet  » Renforcement du journalisme professionnel pour une couverture électorale équitable » (RJPCE) 11 mois soit d’Avril 2023 au mois de Mars 2024.

Parmi ses buts, ce projet vise à avoir une presse capable d’assurer la couverture mediatique durant l’ensemble du processus électoral.


« Pour commencer les activités de ce projet, il fallait que les journalistes soient outillés par la CENI, pour comprendre comment évolue le processus électoral, quels sont les enjeux en cours, quels sont les défis, pour que les journalistes sachent donner une information de qualité, qui puisse éclairer la population, » a dit la Présidente de l’UNPC/Nord-Kivu.

Tout au long de ce projet, a-t-elle expliqué, il sera beaucoup plus questions d’accompagner les journalistes sur la loi électorale et par ricochet sur la couverture électorale, faire un monitoring sur la production de differents médias autour du processus électoral, en se basant sur les normes professionnelles afin de relever certaines failles dans la production des journalistes.

Peut avant, le chef de division Provinciale de la communication et médias au Nord-Kivu Monsieur Kitsa Kayobera Éric a réitéré son appel aux journalistes de travailler dans tout professionnalisme en se référant au code d’éthique et deotho logique en cette période préélectoral, électorale et poste électorale.

«Nous voulons effectivement que vous journalistes dans pareil moment, vous puissiez comprendre que vous avez le rôle de comprendre d’abord le contexte dans lequel le processus va se dérouler, de comprendre le contexte du gouvernement par rapport à son engagement de réaliser son idée d’amener la population à des élections apaisées. Et ça c’est un engagement du gouvernement de notre pays. La question est pertinente car nous avons des facteurs limitant la volonté individuelle du journaliste face à sée obligations. c-à-d, on connaît que le journaliste est dans l’emprise socio-culturel même économiques mais il est limité du fait qu’il a choisi le métier, d’être dominé par cet aspect culturel, environnemental mais de n’être dominé par l’éthique et sa déontologie par c’est ça son indicateur important. Justement, il est en face de cette dialectique qui permet de dire je fais quel choix ? Où on est journaliste où on ne l’est pas. Le choix du journaliste ça signifie que , c’est le choix de l’éthique et de sa d’éthologie. Et s’il a choisi ça, c’est que il doit n’est plus être dans un autre angle quelque soit le pesanteur en face de lui, il n’est jugeable ou redevable devant son éthique et sa déontologie», s’est exprimé le chef de division Provinciale de communication et médias.

Les journalistes disent attendre grand chose à ce projet qu’il estime va leur ouvrir un canal pour informer efficacement en cette période où la population veut à tout prix être au parfait de ce qui se passe.

La rédaction

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