Le taux d’exploitation physique et en grande partie sexuelle dans les maisons de tolérance appelées communément QG est à ce jour très élevé dans plusieurs villages de la chefferie de Babila Babombi, au sud de Mambasa, chef-lieu du territoire portant le même nom (Ituri).
Des structures de défense des droits de l’homme qui en documentent constatent avec regret et inquiétude que même certains hommes en uniforme, sensés lutter contre cette pratiqué, sont malheureusement aussi auteurs de cet acte.
John TSONGO, l’un des activistes de la place, qui alerte ce jeudi 18 mai, déplore cette complicité de certaines autorités de la place qui exposent ces futurs cadres avant de les appeler au bon sens.
« Nous sommes entrain d’observer à un ton élevé des enfants filles dont l’âge varie entre 12 et 17 ans, être exploitées dans des maisons de tolérance appelées localement QG dans plusieurs villages en chefferie de Babila Babombi, dans le territoire de Mambasa » révèle cet activiste des droits humains.
Et de poursuivre : « Ces enfants sont exposés à des maladies, à des blessures, à la mort… Par malheur, certains agents de l’ordre seraient complices et auteurs de ces violations. Nous plaisons pour l’implication des autorités locales pour lettre fin à cette situation ».
L’autorité coutumière de Babila Babombi saisie sur ce fait, sans infirmer ni confirmer, promet s’investir dans ce dossier pour dénicher ces hommes en uniforme complice dans cette pratique.
Nickson Manzekele
Ituri : L’exploitation sexuelle des filles mineures dans le QG s’accentue à Mambasa
