Environ 2 semaines « Bunia dans le noir » : La société civile craint la reprise du banditisme urbain au-delà de la pourriture constatée déjà dans des poissonneries

Presque toute la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, est plongée dans le noir depuis environ deux semaines déjà. Ceci par manque du courant électrique desservi par l’Electrokimo, service habileté.

Des conséquences de ce manque du courant sont visibles sur certaines activités économiques à l’instar des poissonneries où déjà des pourritures sont signalées ça et là.

Inquiète par cette situation, la société civile coordination provinciale de l’Ituri craint une reprise à grande échelle du banditisme urbain si rien n’est fait car plusieurs forfaits du genre assassinat, vol, et cambriolage sont opérés dans l’obscurité.

« Depuis un moment donné, la ville de Bunia est plongée dans le noir. Nous l’avions dit et voilà nous allons dans plus de 2 semaines que la situation de la ville est dangereuse. Non seulement, elle peut à la base des pourritures des produits comme des poissons frais mais aussi l’insécurité peut tirer son origine à partir de cette obscurité  » a laissé entendre Dieudonné Lossa, son coordonnateur.

Pour notre source, que l’Electrokimo fasse de son mieux pour vite pallier à ce problème car les hôpitaux aussi risquent d’être touchés par de cas de décès surtout pour des opérations chirurgicales.

 » Nous allons prier l’Electrokimo à ne pas faire sourd d’oreilles. Tout le monde pleure qu’on vient les faire payer des frais forfaitaires. Donc il est temps que l’Electrokimo se mette à la place de ses consommateurs. Mais aussi les hôpitaux sont dans la difficulté parce que quand il n’y a pas le courant, on utilise le groupe pourtant pollueur de l’environnement » a-t-il ajouté.

Jusqu’à l’heure où nous vous parlons, notre rédaction n’a encore reçu aucun communiqué ou entendue aucune sortie médiatique émanant de l’Electrokimo justifiant cette coupure du courant qui va bientôt atteindre 2 semaines.

Nickson Manzekele