Lors d’une brève description de la situation politique qui caractérise le vécu quotidien de la classe politique congolaise, à France 24 jeudi 4 mai 2023, Adolphe Muzito, ancien Premier ministre congolais, s’est exprimé sur la situation générale du pays notamment la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo et les prochaines élections.
Pour ce qui est de la continuité de l’instabilité du baromètre de la sécurité dans les zones opérationnelles à l’Est de la RD Congo, ce pionnier de la classe politique congolaise a avoué que ;
La présidentielle prévue en décembre de l’année en cours, la nécessité de faire de la guerre au Rwanda qui cherche à piller des ressources minières congolaises de manière illicite, doit être une option impérative pour faciliter le retour de la paix dans cette contrée.
« Le Rwanda ne comprenant que le langage de la force, la République démocratique du Congo devait se préparer à lui faire la guerre. En dotant notre armée, à terme, nous aurons raison du Rwanda » a dit Adolphe Muzito, sur le plateau de la télévision France 24.
Mais aussi ;
Parallèlement, il faut négocier avec les patrons du Rwanda a-t-il poursuivi, désignant les États et multinationales occidentales œuvrant en RD Congo. Celles-ci exploitent nos richesses de manière illicite », a estimé l’ancien Premier ministre.
Concernant notamment, le sujet des élections générales prévues en décembre 2023, ce dernier estime que pays est en train d’aller petit à petit vers le glissement, Tout en indiquant que la première contrainte du scrutin est le « respect des délais » prévus par loi.
« Je crois que nous sommes en train d’aller petit à petit vers le glissement, parce que nous sommes en face de deux (2) ou trois (3) contraintes. La première contrainte c’est le respect des délais prévus par loi. Si nous franchissons les délais constitutionnels, le pouvoir va tomber. Joseph Kabila est le maître du système électoral actuel…
Il a organisé la fraude, et veut laisser son allié (Félix Tshisekedi) effectuer un deuxième mandat présidentiel », a fait savoir le président du parti Nouvel Élan et candidat déclaré à la présidentielle prévue en décembre prochain.
Pour le moment, une marche des opposants politiques congolais est en gestation à Kinshasa, le siège des institutions capitale politique du pays.
PAUL ZAÏDI
0 Comments