Des affrontements auraient opposé le mardi 11 avril dernier, les groupes armés CODECO et Zaire dans la localité Liceyi en groupement Anyolo Tchulu, secteur de Banyali Kilo en territoire de Djugu.
Cette information est confirmée ce jeudi 13 avril par l’administrateur intérimaire de cette contrée qui dresse un bilan de 47 morts dont 43 CODECO et 4 éléments de l’autodéfense Zaire lors de ces accrochages ayant causé aussi une dizaine de blessés de part et d’autre.
Le commissaire supérieur principal Ruphin Mapela veut voir pareilles actions ne plus se répéter pour le bien être et développement de Djugu.
» Dans l’ensemble de ces affrontements, on a enregistré 43 CODECO tués et 13 autres blessés. Côté zaïrois, nous avons enregistré aussi 4 morts et 4 blessés graves, » a révélé le chef de l’exécutif territorial à sa cellule de communication, de qui nous tenons l’information.
Cette information est catégoriquement démentie par la société civile du secteur de Banyali Kilo qui parle, plutôt, d’une entité coutumière totalement contrôlée par la CODECO mais s’étonne du fait que l’administrateur intérimaire du territoire évoque l’aspect de l’autodéfense.
« Il y a des gens qui aiment donner des informations erronées. Le problème c’est quoi ? Entre Liceyi et Itendeyi, il y a un site minier qui s’appelle Bado. La population qui était jadis à Liceyi s’était rendue pour creuser de l’or à Bado. C’est comme ça que la CODECO est venue pour trouver cette population là-bas et ils ont commencé à tirer sur les orpailleurs. Et Dieu merci qu’il n’y a pas eu de cas de morts mais plutôt deux blessés. Jusqu’à présent, ce sont les mêmes CODECO qui sont encore là-bas entrain d’exploiter de l’or. Est-ce que l’administrateur vit à Kilo pour dire ça ? Il ne vit pas à Kilo, » a démenti Basiloko Toko Jean, président de cette structure citoyenne locale.
La version de la société civile est aussi confirmée par la communauté locale qui nie formellement ces affrontements auxquels l’administrateur intérimaire du territoire fait allusion entre Zaire et CODECO.
« On ne reconnaît pas cette information de l’administrateur du territoire mais je joins ma voix à celle de la société civile, » a laissé entendre Vital Tungulo, coordonnateur intérimaire de la communauté Nyali Kilo, dans un bref échange.
Il faut signaler que plusieurs sources concordantes notamment la communauté locale, le chef du secteur, avaient indiqué qu’au moins 13 groupements sur 14 que compte ce secteur sont sous contrôle total de la CODECO.
La rédaction
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