Une nouvelle motion de censure contre le Gouvernement provincial du Sud-Kivu vient d’être déposée cet apre-midi de lundi 10 avril au bureau définitif de l’organe délibérant.
Signée par 21 députés provinciaux, cette énième motion de censure intervient quelques heures après la notification du gouverneur Théo Ngwabidje par le ministère national de l’intérieur ce lundi 10 avril 2023 afin de reprendre ses fonctions conformément à l’arrêt de la Cour constitutionnelle.
Selon plusieurs députés provinciaux joint par libregrandlac.com, cette réhabilitation du gouvernement provincial déchu depuis le 24 novembre 2022 par vote d’une motion de censure, ne peut rétablir la confiance irrémédiablement rompue entre l’assemblée provinciale du Sud-Kivu et M. Théo Ngwabidje.
Pour rappel, l’Assemblée provinciale est prête à être dissoute si « Ngwabidje » est maintenu Gouverneur du Sud-Kivu.
Dans une déclaration du 24 mars 2023, l’Organe délibérant du Sud-Kivu a désapprouvé avec la dernière énergie le forcing dans la gouvernance de la Province du Sud-Kivu et fait remarquer que la cour constitutionnelle est incompétente à juger du fond de la motion de censure telle qu’adoptée par l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu et ne l’ayant pas abordé dans son arrêt, elle ne saurait rétablir la confiance irrémédiablement rompue entre M. Ngwabidje et l’Assemblée Provinciale ainsi que la population du Sud-Kivu qu’elle représente.
Les élus provinciaux affirment qu’ils n’accepteront jamais que leur province soit prise en otage et sacrifiée pour des intérêts égoïstes des certaines personnalités hautement placées et dont ils comptent dévoiler les noms.
L’organe délibérant du Sud-Kivu rappelle que c’est pour la énième fois qu’elle a procédé au traitement d’une motion soit de défiance soit de censure contre le Gouvernement provincial pour me-gestion à la tête de la Province.
L’Assemblée provinciale rappelle en outre qu’elle avait rejeté le projet d’édit budgétaire du Sud-Kivu exerccice 2023 déposé par M. Ngwabidje dont les conséquences juridiques sont connues.
« Ainsi, notre lutte inlassable pour le changement, en tant qu’élus du peuple doit se poursuivre contre vent et marrées sauf si le Chef de l’Etat, nous déchargeait de ce mandat par la dissolution de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu, que nous sollicitons une fois de plus au cas où il estimerait que la province du Sud-Kivu est réellement bien gérée selon sa vision du « Peuple d’abord » », martele-t-il.
L’Assemblée provinciale rassure l’opinion tant nationale que provinciale que l’on ne restaure jamais la confiance du peuple déjà retirée et demande en fin, à la population du Sud-Kivu de rester vigilante et de toujours faire confiance à ses élus provinciaux qui ne ménageront aucun effort pour parvenir au développement de la province du Sud-Kivu.
Avec libregrandlac.com
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