Depuis quelques temps dans les coins de la ville de Goma, il s’observe la prolifération de vente de l’eau, jus kargasok dans les bouteilles en plastiques usées.
A en croire, les vendeurs et les enfants rencontrés, ils ramassent ces bouteilles dans les salles de fête, boutiques, marché ainsi que dans les hôtels. Ces enfants disent qu’ils se rendent au lac pour laver ces bouteilles avant de les vendre. Les vendeurs de leur part expliquent qu’ils lavent à nouveau ces bouteilles avant l’usage avec de l’eau propre et du savon afin d’éviter certains microbes qui peuvent être préjudiciables à la santé. Ces ventes leur permettent de subvenir aux besoins familiaux.
Un professionnel de la santé, le Docteur Didi Dima intervient que « ces bouteilles sont faits pour usage unique. Chose drôle, nous voulons en faire usage multiple, c’est très dangereux à tel point que les fabricants savent qu’elles ne doivent pas travailler pendant longtemps, après avoir jeté la bouteille. Dès que les bouteilles sont tombées par terre, on les prend pour les recycler. Ces bouteilles en plastique, normalement le recyclage se fait en plastique. La façon dont on est entrain de les utiliser, on est entrain de favoriser la transmission des maladies des mains sales et hydriques à la population. »
Ce professionnel de la santé déconseille ce genre de pratique parce qu’elle est contraire aux normes de la santé.
« Vouz voyez, si on prend une bouteille, on va la nettoyer au lac qui est d’abord impropre, on va prendre de l’eau de la regideso, mettre dans cette bouteille, la refroidir un peu et la mettre en vente, ce qui n’existe pas partout ailleurs sauf ici chez nous. J’aimerais par contre qu’on puisse orienter ces déchets là parce que c ‘est un signe de pauvreté qui pousse les gens à faire cela. »
Il demande cependant aux autorités de créer le genre d’entreprise pouvant recycler facilement ces bouteilles. Ce dernier ajoute que c’est presque la même chose avec ce qui se fait avec les métaux.
« Il y a partout là où on crie au ramassage des métaux. On prend les métaux pour les recycler pour en faire autre matière. »
Selon lui, ce sont des pratiques complètement prohibées.
« Il faut tout faire pour limiter la propagation des maladies telles que des mains sales, hydriques, amibiases, typhoïde, choléra,…,c’est une pratique prohibée. »
Pour lui, le fait de jetter les déchets en public, pousse les gens à les ramasser.
« Mais si on prenait ces déchets là, on les ramene à un lieu de recyclage, on aura à échapper plusieurs maladies, » dit-il.
Nanou Kazaku
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