L’Assemblée provinciale du Sud-Kivu dit avoir suivi avec désolation le prononcé de l’arrêt R. Const. 1925 rendu en date du 22 mars 2023 par la Cour constitutionnelle dans l’affaire qui l’opposait à Théo Ngwabidje à la suite de sa déchéance et de son gouvernement par l’adoption de la motion de censure en date du 24 novembre 2022.
Dans une déclaration politique rendue publique ce vendredi 24 mars 2023, l’Organe délibérant du Sud-Kivu regrette le fait que les proches collaborateurs de Théo Ngwabidje étaient très mobilisés dans la ville de Bukavu entrain d’imprimer des calicots, louer des taxis et même distribuer de l’argent à certaines personnes pour célébrer la victoire quelques heures avant le prononcé dudit arrêt, comme si la position de la cour constitutionnelle, respectueuse Haute cour, était déjà connue à l’avance par cette partie au procès.
« L’Organe délibérant du Sud-Kivu, désapprouve avec la dernière énergie ce forcing dans la gouvernance de la province. La cour constitutionnelle étant incompétente à juger du fond de la motion de censure telle qu’adoptée par l’Assemblée provinciale et ne l’ayant abordé dans son arrêt, elle ne saurait rétablir la confiance irrémédiablement rompue entre Monsieur Ngwabidje et L’Assemblée provinciale ainsi que la population du Sud-Kivu qu’elle représente », peut-on lire dans cette déclaration signée par son Rapporteur Jacques Amani Kamanda.
Toutefois, l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu rassure qu’elle n’acceptera jamais que la province soit prise en otage et sacrifiée pour des intérêts égoïstes des certaines personnes hautement placées dont elle compte dévoiler les noms.
Les députés provinciaux du Sud-Kivu ont par ailleurs, sollicité la dissolution de leur mandat par le président de la république Félix Tshisekedi Tshilombo, au cas où il estimerait que la province du Sud-Kivu est réellement bien gérée selon sa vision qui est « le peuple d’abord. »
Jackson Luanda Maliyabwana
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