Le monnayage des opérations de l’enrôlement des électeurs est décrié depuis le début de cette activité le 17 Février dernier dans la partie Est de la RDC.
A Goma tout comme en Territoire de Nyiragongo, les agents de la CENI ainsi que les policiers commis à la sécurisation des centres seraient en train d’exiger entre 3000 FC et 10 000 FC pour ces opérations, selon des témoins.
L’avant midi de ce jeudi 9 Mars 2023, deux jeunes qui tentaient de corrompre un agent de la CENI à l’EP RUSAYO, en territoire de Nyiragongo, afin de se faire enrôler, se sont vu arrêtés après dénonciation de cet agent de la CENI rapporte la société civile territoriale de Nyiragongo.
Selon Thierry Gasisiro, secrétaire Technique de cette structure citoyenne, les deux présumés corrupteurs sont entre les mains de la PNC/ chefferie de Bukumu en attendant leur audition.
« Au niveau du centre d’enrôlement de Rusayo, deux Messieurs qui voulaient se faire enrôler en utilisant l’argent ont voulu proposer de l’argent à un agent de la CENI afin que celui ci puisse les faciliter l’accès pour s’enrôler heureusement le travailleur agent de la CENI a résisté à cette tentative de la corruption et a dénoncé et c’est ainsi que la police est intervenue. Elle a arrêté les deux Messieurs qui voulaient corrompre ainsi que l’argent qu’ils proposaient à cet agent de la CENI » a-t-il-il fait savoir à les volcans news.net.
Le secrétariat exécutif provincial de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au Nord-Kivu a annoncé ce mardi 21 février le licenciement de ses deux agents travaillant dans dans un centre d’identification et d’enrôlement des électeurs à Goma pour monnayage de l’opération. L’un des agents est un chef de centre érigé à l’école primaire Mont Carmel.
Tout en félicitant les agents de la CENI antenne de Nyiragongo en général et les MCI de RUSAYO en particulier, qui résistent et qui dénoncent toute tentative de corruption, cet activiste de la société civile rappelle que l’enrôlement demeure gratuit sur toute l’étendue du territoire national et reste un droit à tout congolais.
Victoire Muliwavyo
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