Nyiragongo : Des Bandits « 40 voleurs » pillent et blessent 4 personnes à la machette à Munigi

Le groupe des voleurs au nom du phénomène « 40 voleurs » continuent à faire la loi dans la ville de Goma tout comme dans le territoire de Nyiragongo.

Un groupe des bandits muni d’armes à feu considérés comme le groupe de 40 voleurs par les victimes, ont fait incursion et cambriolé dans 4 maisons sur la notabilité Kabagabo, dans le village Ngangi 2, en groupement Munigi, la nuit du samedi à ce dimanche 5 mars 2023.

Selon un témoin oculaire, cette opération s’est passé vers 1h50 minute pendant que les paisibles citoyens étaient déjà en « profond sommeil ». A l’en croire, ces inciviques ont pillé plusieurs biens de valeurs et d’importantes sommes d’argent et ont blessés grièvement à la machette 4 personnes avant de prendre le large.

« Aux environs de 1h50, des bandits au nom de 40 voleurs, nous ont visité dans notre notabilité Kabagabo. Ils ont visité 4 maisons et ont pillés tous les biens. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont blessés à la machette 4 personnes qui se trouvent présentement à l’hôpital. Avant de fuir, ils ont crépité des balles en l’air, ce qui a terrorisé les habitants. C’est horrible vraiment  » renseigne un des notables de Munigi sous anonymat.

Il faut dire que le phénomène « 40 voleurs » a pris une tournure très inquiètante en ville de Goma comme dans le territoire de Nyiragongo voisin, et ce, même si l’État arrive parfois à réprimer les présumés commanditaires. Plusieurs acteurs de la société civile ont toujours jugé de « moins fortes et sérieuses » les réprimandes que les sévices de sécurité ont toujours administrés aux auteurs de ces actes lâches.

Pas plus tard que dans la nuit du 23 février 2023, les bandits (40 voleurs), au delà de voler et piller, ont aussi violé deux jeunes filles mineures au quartier Kyeshero, situé au Sud-ouest de la ville de Goma.

Plusieurs acteurs de la société civile ont saisit cette situation, une première depuis l’avènement du phénomène 40 voleurs, pour demander aux services de sécurité de bien toujours sécuriser la population et ses biens. Les bandits opèrent la nuit lors de vos patrouilles, où passent-ils ? Ne serait ce pas une complicité ? Se sont-ils toujours interrogés.

Victoire Muliwavyo