• La danse ambitieuse avant la musique électorale :
Dans une période incertaine la bataille est engagée pour conquérir l’électorat dans les circonscriptions électorales bien que la commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas encore donné le go de la campagne électorale, les prétentieux et les ambitieux candidats au cycle électoral en cours d’exécution se permettent tout sous la léthargie des tenants de la parcelle du pouvoir public.
Des politiciens avérés investissent beaucoup de temps et d’argent dans les agglomérations urbaines et rurales mais aussi sur les réseaux sociaux, dans les cafétérias, restaurants, bureaux de travail, établissements scolaires et maisons d’habitation les calendriers estampillés les effigies des partis politiques et des messages de propagande en multicolores embellissent illicitement les murs, où les pronostics s’avèrent plus complexes qu’habituellement.
Certains s’affichent en grand sur les panneaux publicitaires où ils bénéficient d’une visibilité bien supérieure à celle de leurs concurrents. Et d’autres préfèrent mieux le marketing électoral sur les t-shirts voir même créent des mutualités très actives sur les lieux de circonstances malheureux (deuil), et heureux (mariage, anniversaire, croisades évangéliques etc…).
En effet, le mois de décembre prochain, les électeurs du pays le plus vaste d’Afrique se rendront aux urnes pour élire leur prochain président ainsi que, les parlementaires pour les assemblées nationales et provinciales dans un contexte de mécontentement croissant dans le pays en raison de l’aggravation de l’insécurité et des difficultés économiques.
L’un des principaux candidats, dont la plupart sont dans le système politique depuis des décennies, sera-t-il capable de redresser ce pays qui a acquis indépendance depuis 1960 ?
• Les problématiques liées au baromètre sécuritaire :
Certes, la partie orientale de la République Démocratique du Congo est désormais une région sûre, dans laquelle les attentats à la bombe perpétrés par le réseau des ADF/MTM ne sont plus qu’un lointain souvenir. Mais la multiplication des kidnappings, la montée en puissance des groupes armés et l’émergence des groupes armés qui bénéficient le soutien du Rwanda, sont des phénomènes « extrêmement inquiétants ».
Ce qui énerve le commun des mortels c’est sans nul doute, l’inattention absolue des acteurs politiques qui peaufinent seulement des stratégies pour se faire élire et ignorent l’avenir de futures générations. Le rétablissement de la paix étant un désir le plus profond de tout le monde, les polémiques sur la part des responsabilités sur la pacification sont alimentés par « les moutons noirs » largement impliqués dans la classe politique congolaise.
• Probable substitution des sièges dans les circonscriptions électorales :
Du fait que plusieurs citoyens sont en situation de déplacement vers les milieux réputés en accalmie face aux affres de la guerre asymétrique, l’enrôlement des électeurs connait des sérieux problèmes au point où, les risques de la réduction sensible d’obtention conséquente des élus dans les entités comme dans le passé récent s’installe progressivement. Les entités urbaines vont alors profiter les voix électorales au détriment des quelques entités rurales.
• Les warriors imperfectibles :
De son côtes le gouvernement central de la RD Congo persévère avec les contacts diplomatiques improductifs avec ses partenaires traditionnels et les pays voisins agresseurs à l’instar du Rwanda, Ouganda, Burundi etc… Entre-temps les soupçons de l’accomplissement du plant machiavélique de la balkanisation subsistent.
PAUL ZAÏDI
RDC : l’avenir de la mère patrie est erroné lorsque les moutons noirs envahissent la sphère politique (Tribune de PAUL ZAÏDI)
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