Marche contre la force de l’EAC : Le gouverneur militaire appelle au calme et à la retenue

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Après une journée vives caractérisées par des manifestations dans la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le gouverneur militaire Ndima Kongba Constant a appelé les habitants de Goma au calme.

Selon le communiqué de l’autorité provinciale, suite aux actes de pillage et de barricades dans certains avenues, causés par les manifestations contre la force régionale de l’EAC, les habitants de Goma sont appelées au calme et à la retenue.

Ndima Konga estime que la population de Goma a été infiltrée jusqu’à arriver aux débordements enregistrés ici et là sur le terrain dont les biens privés et publics ont été touchés.

« En effet, il s’agit de l’œuvre des gens mal intentionnés qui infiltrent notre paisible population pour s’attaquer aux propriétés privées, aux biens publics et aux partenaires du gouvernement congolais », écrit le gouverneur.

Et d’ajouter :

 » Vu la situation sécuritaire de l’heure, les barricades des routes risquent d’empêcher nos services de défense et de sécurité de bien sécuriser nôtre ville de Goma. »

Le gouverneur militaire appelle aux manifestants de laisser passage également aux humanitaires.

Pour rappel, des centaines des milliers de manifestants ont envahi les rues de la ville de Goma depuis tôt le matin de ce lundi de 6 févier. Ces derniers manifestent contre l’inaction de la force de l’East African community dans la guerre qui oppose le M23 aux forces armées de la RDC en province du Nord-Kivu.

Des manifestants en colère ont barricadé la route pour dénoncer l’inaction de cette force régionale de l’EAC face aux rebelles du M23 mais aussi l’agression rwandaise.

La route Goma-Sake a été barricadée au niveau du marché Alanine et à L’instigo. La situation était la même au kilomètre témoin vers la station Mutinga et dans plusieurs coins chaud de la ville.

On signale des blessés voir même des morts a part les églises supposées à partir aux membres de la communauté tutsi qui ont été détruites par les manifestations.

La rédaction

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