RDC – Ouganda : les excréments des vaches se révèlent un danger pour les techniciens de l’assainissement à la frontière de Kasindi

Près de 50 kilogrammes de fumier sont produits chaque semaine après les opérations destinée à l »importation des vaches et chèvres en provenance du pays de Yoweri Kaguta Museveni.

Ces substances tendent à produire des odeurs, des gaz à effet de serre, des microbes et des matières particulaires, qui peuvent tous nuire à l’environnement et à la santé humaine des frontaliers. Surtout du personnel chargé pour l’assainissement communautaire oeuvrant au sein de la mutuelle pour le développement populaire (MDP/RDC).

« Nous accusons d’énormes difficultés d’ordre environnementaux sur la route nationale numéro 4, lorsqu’il s’agit de l’importation des bovins à partir de l’Ouganda sans pour autant disposer, un véhicule automobile comme moyen de transport de la frontière jusqu’à l’abattoir ou soit au kraal. Nous exhortons les autorités compétentes à privilégier la santé humaine en exigeant l’importation des bovins par véhicule et non à pied », a indiqué M. Manix Mbavugha coordonnateur de la MDP/RDC.

Avant d’ajouter que ;

« Ces excréments des vaches et chèvres qui se transforment peu après en fumier, possède un impact négatif non seulement sur la santé de nos membres qui ramassent des sachets plastiques sur les artères principales, mais également sur l’environnement tout entier »…

Il s’agit notamment, des bovins importés à partir de l’Ouganda et qui transitent par le poste frontalier de Kasindi-Lubiriha en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), après les interventions technico-administratives de quelques services de l’ordre opérationnel tels que : la DGDA, l’OCC, les services de l’hygiène et le service de l »environnement et de développement durable.

Au finish, il y a des lacunes à combler dans la recherche, notamment en ce qui concerne l’absence d’évaluations approfondies des effets de la gestion du fumier sur la qualité de l’air et la santé des communautés.

Ces lacunes méritent qu’on y prête attention, car beaucoup d’habitants de Kasindi exercent les activités régénératrices de recettes sur la route nationale numéro 4 axe Beni-Kasindi ou à proximité de celle-ci.

PAUL ZAÏDI