Certaines femmes exerçants des activités champêtres dans la zone de Katale, groupement Kisigari en territoire de Rutshuru, n’ont plus accès dans différents champs de cette partie de peur d’être victimes des violences sexuelles, dont pourraient être auteurs certains combattants du M23.
C’est après qu’environs cinq cas d’harcèlement sexuel et tentative de viol soient enregistrés entre décembre 2022 et janvier 2023 sur des femmes qui exerçaient des travaux des champs vers Kivegerere et Kijege dans la plantation de la Société Domaine de Katale indique, une femme, point focal à Katale d’une organisation œuvrant dans l’accueil des victimes des violences sexuelles.
Cette activiste de protection contre les violences faites aux femmes renseigne que ces combattants du M23 imposent de façon répétée aux femmes agricultrices avoisinant leur camp des propos et/ou des comportements à connotation sexuelle qui portent atteinte à leur dignité.
« Ces femmes étaient prudentes, ces militaires les appelaient, elles les rencontrent et après prennent fuite. D’autres femmes informent que ces militaires les ont retrouvé dans leurs champs, les ont approchés et ont commencé à leut parler des rapports sexuels. Ces femmes ont dit ne pas être prêtes à ce moment-là mais elles ont promis pour un autre jour constatant cette séduction qui ne rejoint pas leur consentement, ces femmes ont jugé bon de ne plus fréquenter leurs champs. Elles n’y vont plus à cause de la peur», fait savoir notre source.
Entre temps, une autre forme de séduction se fait observer aux alentours de la base des rebelles du M23 à Katale. Des sources sur place rapportent que certains combattants ne cessent de donner de la nourriture et d’autres biens à certaines jeunes filles et femmes des foyers sous forme d’une ruse en guise d’un échange sexuel, un comportement qui rend mal à l’aise certaines personnes à Katale.
La Rédaction
0 Comments