Les usagers de l’axe routier reliant la commune de Rutshuru/Kiwanja à la cité frontalière d’Ishasha long d’environ 60 kilomètres se lamentent de la multiplicité des barrières sur les zones sous contrôle des rebelles du M23, des mouvements d’auto défenses et des combattants Hutu Rwandais FDLR en territoire de Rutshuru.
Des sommes d’argent allant entre 500 franc congolais et 25 dollars américains y sont versés en guise de passage pour les usagers transporteurs des différents produits dont champêtres et ceux provenant de l’Ouganda.
Selon certains usagers, les rebelles du M23 gèrent de deux barrières notamment à Nyongera et Kiseguro où ils font payer un montant entre 15 et 20 dollars aux véhicules transportant différents produits et Cinq milles Franc congolais aux motos qui sont dans les mêmes conditions.
Des mêmes sommes d’argents sont payés sur des barrières à Buramba et vers l’entrée de Nyamilima sous contrôle des miliciens Mai-mai mais également vers Bitengo et à l’entrée de la cité d’Ishasha contrôlé par les combattants rwandais FDLR décrit les usagers.
Ces multiples sommes payées rendent le trafic Kiwanja-Ishasha difficile à pratiquer pour les commerçants qui s’approvisionnent vers l’Ouganda depuis la suspension du trafic entre le territoire de Rutshuru et la ville de Goma, indique les victimes.
Un autre défi est celui que rencontre les petits commerçants regroupés au sein de l’association des petits commerçants transfrontalier d’Ishasha, ces derniers disent payer un montant d’argent sans justification allant entre deux milles et dix milles franc congolais juste pour faire traverser des marchandises de l’Ouganda jusque dans la cité d’Ishasha.
Outre la zone sous contrôle des rebelles et des milices, les petits commerçants et usagers de la route alertent sur d’autres formes de tracasseries qui sont visibles à l’entrée de la pêcherie de Nyakakoma, côte Est du lac Edouard. Ces usagers appellent à l’Administrateur de territoire à l’intérim et des services d’assiettes à diligenter des enquêtes sur le coulage des recettes publiques dans cette partie.
La Rédaction
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