Outre les activités économiques et transportiaires, même les écoles et universités sont aussi concernées par les trois journées villes mortes allant du mercredi 18 au vendredi 20 janvier prochain décrétées par la société civile coordination provinciale de l’Ituri depuis le jeudi 12 janvier dernier.
Cette opinion vient d’être rappelée ce lundi 16 janvier 2023 par le coordonnateur de cette structure qui révèle avoir dénombré 89 morts à l’espace du 10 jours soit du 06 au 15 janvier, en moyenne 10 morts par jour.
Pour Dieudonné Lossa, ces villes mortes sèches exemptées les structures sanitaires visent à compatir avec toutes les familles victimes des atrocités commises par les groupes armés.
Il fait signaler que la milice Coopérative pour le Développement du Congo CODECO en abrégé a multiplié les exactions sur les civils en territoire de Djugu depuis son retour aux récents pourparlers de Nairobi.
Presque plus de la moitié de ces 89 morts, est l’oeuvre de cette force négative dont au-moins 34 personnes dans la zone de Drodro, Largu et Blukwa le 08 janvier dernier ainsi que 31 autres dans la zone de Nyamamba sur le littoral du lac Albert.
Pour l’heure, aucune communication n’est encore faite par le gouvernement provincial suite à ces trois prochaines villes mortes décrétées par les forces vives de l’Ituri.
Nickson Manzekele depuis Bunia
Ituri : Les écoles et universités aussi concernées par les 3 prochaines villes mortes (Société civile)
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