Les civils continuent à souffrir gravement à cause de la violence et du chaos déclenchés par la détérioration du tissus sécuritaire qui se vu depuis longtemps dans les cinq territoires administratifs de la province de l’Ituri, notamment ; Aru, Djugu, Irumu, Mahagi et Mambasa.
Cependant, l’élite congolaise et diplômé des hautes études des stratégies de guerre Jonas Kasimba, reste profondément préoccupé par la situation de milliers d’habitants de cette province voisine au Nord-Kivu plongée dans une extrême précarité sécuritaire.
Et celà, en dépit du régime spécial de l’état de siège et de l’opération Shuja qui s’effectue conjointement entre les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la force de défense du peuple ougandais (UPDF), dans la partie orientale du pays.
« Sans entrer dans la polémique on ne peut pas se taire face à la dégradation de la situation sécuritaire en Ituri. C’est l’occasion d’inviter le gouvernement militaire à s’occuper de l’essentiel, la protection des civils et la libre circulation des personnes et biens« , a écrit sur sa page Twitter le notable de l’Est Jonas Kasimba.
En effet, au regard de l’amplification des poches résiduelles des insurrections qui alimentent le déséquilibre du bien-être de la population civile, dans plusieurs agglomérations revendiquées par des milices armées, et la compétition entre les multiples groupes terroristes pour le contrôle des ressources naturelles de la région.
Les conditions de vie de milliers d’habitants en Ituri se détériorent relativement à l’intensification de la violence ces derniers temps. Les attaques des milices dans les zones d’habitation ont fait des centaines de morts et des femmes ont été violées, certains tués ou recrutés par des groupes armés, selon les indications du baromètre sécuritaire de la société civile.
Finalement, le notable Jonas Kasimba animé par une conscience patriotique estime que, la crise qui secoue la République Démocratique du Congo ne se résoudra pas par des « querelles stériles », ni par des entraînements d’accusations mutuelles et « en déconnexion totale de la réalité du terrain », d’où les animateurs de l’état de siège doivent agir en conséquence en guise, d’accélérer le processus de la paix durable gage du développement intégral.
PAUL ZAÏDI
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