L’annonce a été faite par le vice-ministre de l’intérieur assisté des porte-paroles de l’armée et de la police au cours d’un briefing diffusée sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) mardi 27 décembre 2022.
À en croire le gouvernement congolais qui a donné officiellement les identités de ces espions rwandais, l’un est un élément du Rwandan Defense Force (RDF) qui agissaient sous la couverture d’une ONG de développement dénommée « African Health Development Organization » (AHDO). D’autres espions sont recherchés par les forces de sécurité d’autant plus que cette ONG avait ouvert des antennes dans la province du Kwango, Kwilu, Kasaï, Nord-Kivu et Sud-Kivu.
Voici les identités des espions appréhendés :
1) Juvenal Nshimiyimana Biseruka : Espion rwandais
2) Moses Murokore Mushabe : militaire rwandais
3) Santos Mugisha Ruyumbu : militaire congolais.
4) Remy NganjiNsengiyumva : présumé congolais
Depuis quelques mois, ces espions avaient infiltré quelques officiers de l’armée congolaise, des personnalités politiques de grande envergure, des opérateurs économiques et des membres de la société civile.
«Le Téléphone crypté du militaire rwandais, après exploitation par les enquêteurs, a révélé que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale et ce, en complicité avec certains officiers généraux et supérieurs des FARDC», peut-on lire dans une dépêche de nos confrères de politico.cd
Et de rencherir : « L’acquisition, par ces espions, d’un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de N’djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d’un plan machiavélique similaire à celui qui a été à la base de l’assassinat de Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais ».
Sur base des pistes et éléments de preuves fournis par ceux qui sont appréhendés, les services de sécurité de la RDC ont lancé des investigations pour démanteler ce réseau des criminels et mettre hors d’état de nuire tous les complices, aussi bien civiles que militaires.
La rédaction
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