Des enseignants du primaire de la zone inspectorale de Nyabibwe en territoire de Kalehe au Sud-Kivu dénoncent ce qu’ils qualifient de « violation des instructions officielles » par certains préfets des études.
Dans une correspondance adressée à Madame le ministre provincial en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique EPST et dont une copie est parvenue à LESVOLCANSNEWS.NET, ces derniers fustigent de voir leurs enfants qui étudient aux écoles secondaires être marginalisés par les chefs d’établissements les obligeant de payer la totalité de frais scolaires, pourtant l’arrêté du Ministre national de l’EPST leur accordent une exemption totale des frais scolaires en faveur de deux enfants des enseignants du primaire des établissements publics.
« C’est avec amertume et larmes aux yeux que nous, enseignants du primaire de la zone inspectorale de Nyabibwe venons auprès de votre auguste autorité compétente pour dénoncer avec la dernière énergie la violation perpétrée des instructions officielles par les préfets des instituts Kizito et Nengapeta tous de Nyabibwe. En effet, nous référent aux arrêtés du ministre national de l’EPST N° MINEPST/CABMIN/135/2022 DU 25/07/2022 à son article 19, stipulant que : Pour les enseignants du primaire des établissements publics, ils leur est accordé une exemption totale des frais scolaires en faveur de deux de ses enfants au maximum conformément à la note circulaire N° MINEPST/CABMIN/1357/2022 du 25/07/2022 de son Excellence Monsieur le Ministre National en charge de l’éducation Nationale de l’EPST. Nous sommes déjà au troisième mois où l’on nous impose de payer la totalité des frais voir même le minerval sans livraison de reçu. Madame le ministre, nous sommes passés par toutes les voies locales en exhibant nos commissions d’affectations, extraits de naissance de nos enfants légitimes hélas ! sans succès. Les deux préfets précités ne cessent de nous dénigrer en nous chosifiant dans des conditions inhumaines accompagnées de langages grossiers publiquement en présence de nos enfants légitimes. Nos enfants sont pourchassés du jour le jour, discriminés, stressés, injuriés devant leurs condisciples de classe, » lit-on dans cette lettre avant de poursuive :
« Nos enfants ont été chassé sous une grande pluie torrentielle sans pitié et le dernier cas le plus récent est celui du lundi 5 décembre 2022 09h5. Chose étonnante, ces préfets exigent aux chefs de classes de chasser les mêmes élèves pour intensifier les conflits infinis dans la vie quotidienne de ces élèves en promettant qu’ils seront chassés définitivement de leurs écoles. C’est pourquoi, nous prions aux autorités qui nous lisent en copie sous carbone de bien vouloir instaurer l’autorité de l’Etat à tous les niveaux. Espérant que vous étés le seul à nous remettre dans nos droits légitimes, veuillez agréer Madame le ministre provincial de l’EPS, l’expression de nos sentiments douloureux ».
Jackson Luanda Maliyabwana
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