Beni : La négligence de la CPN par certaines femmes à la base de la hausse de la prématurité

L’infirmier titulaire du centre de santé de référence de Lubiriha Katembo Malaki Justin, se plaint du chiffre élevé de prématurité dans cette partie sensible de la zone de santé de Mutwanga, dans le secteur de Ruwenzori.

C’est à l’occasion de la journée mondiale de la prématurité célébrée le 17 novembre de chaque année. Ce professionnel de la santé humaine, exhorte les femmes de se faire consulter régulièrement en cas de l’absence temporaire des menstruations, en vie de prévenir le danger lié à la prématurité.

« Cette journée nous rappelle comme nous devons lutter contre tous les accouchements prématurés. Nos mamans qui sont enceintes nous leur demandons d’avoir l’habitude de commencer la consultation prénatale au temps opportun et non se confier aux officines pharmaceutiques en cas des complications qui concerne l’évolution de la grossesse et donc, c’est mieux à partir de 3 mois », a-t-il indiqué.

Rappelons que, la journée mondiale de la Prématurité a donné l’occasion à l’Etat congolais d’encourager et de sensibiliser l’opinion publique, en vue de mobiliser les énergies sur les naissances prématurées et d’honorer les bébés nés prématurément et leurs familles.

Ainsi donc, les scientifiques et les agents de santé s’accordent et reconnaissent qu’une naissance prématurée a lieu avant le terme de la grossesse qui correspond à quarante et une semaines d’aménorrhée, soit neuf mois et demi à compter de la date des dernières règles.

Un enfant est considéré comme prématuré s’il naît avant trente-sept semaines d’aménorrhée, soit à huit mois et demi de grossesse.

PAUL ZAÏDI