Rutshuru : l’aide humanitaire d’urgence auprès des déplacés est essentielle (Rapport de l’ONG ASDI/RDC)

Le territoire de Rutshuru abrite à ce jour, l’une des plus grandes populations de personnes déplacées internes au Nord-Kivu et la plus nombreuse à l’Est de la République Démocratique du Congo. C’est ce qui fait à ce que, la situation demeure tellement très critique depuis l’occupation de la cité frontalière et stratégique de Bunagana, par les terroristes du M23.

Le manque de nourriture, l’accès difficile au soins de santé primaires, la pénurie d’eau potable, la promiscuité et son cortège de malheurs, sont parmi les difficultés majeures auxquelles les déplacés de guerre sont confrontés au quotidien.

Ainsi, il se dégage de ce qui précède d’importants besoins humanitaires notamment dans le circuit de la vitalité dont notamment ; des vivres et non vivres.

Selon un rapport d’évaluation dans la perspective d’une aide humanitaire d’urgence effectuée le vendredi 14 octobre 2022 dans le camp des déplacés de Rwasa 2, par la coordination de l’action sociale pour le développement intégral, ASDI/RDC.

« Ils nécessitent une prise en charge alimentaire car ils sont dépourvus de tout, outre les vivres, ils n’ont pas des casseroles, bidons, assiettes, bassins et même des habits suffisants. La prise en charge sanitaire n’en parlons pas. Parmi eux, il y a des enfants qui méritent d’être dans des écoles pour étudier mais la journée d’inactivité. Mais aussi ce site qui les héberge doit être sécurisé ».

A alerté le coordonnateur de cette ONG qui a été sur terrain avec son équipe, pour évaluer la situation humanitaire des déplacés de guerre de Rutshuru, refoulés de l’ouganda.

Au finish, les interventions logistiques et financières ainsi que l’apport du gouvernement congolais et de tous les humanitaires sont nécessaires donc, pour venir en aide à ces personnes vulnérables. Du fait que, pour faire face à une telle situation d’environ 7000 personnes, il faut nécessairement disposer des moyens conséquents.

Pour réussir une telle tâche, le concours des uns et des autres s’avère indispensable. Le gouvernement, les ONG nationales et internationales, ainsi que les hommes de bonne volonté sont interpellés. La vie de toutes les familles qui se sont déplacées à cause de la guerre mérite une attention particulière.


PAUL ZAÏDI