Au-moins 17 boutiques en grande partie des bistrots situées au quartier Nyanya 2 ont été scellées par la commune de Nyakasanza depuis le matin de ce jeudi 13 octobre 2022.
Les tenantiers de ces boutiques scellées disent ne pas connaître la cause de cet acte mais indiquent que les policiers qui ont procédé à cette fermeture parleraient d’une taxe dite taxe d’ouverture.
Ces victimes dont la plupart sont des femmes, affirment avoir payé presque la moitié de ce montant malheureusement sans pièces justificatives en contrepartie de la part des agents de la dite commune.
» C’était aujourd’hui matin que nous avons trouvé que toutes les portes ont été scellées. Et puis nous n’étions pas prévenus qu’ils allaient faire ça pourtant la DGI habileté signale même qu’elle va procéder au scellage. Les mêmes agents passent et ils nous demandent l’argent et on leur donne mais rien comme document en contrepartie. Nous étions surpris que ce sont les mêmes qui sont venus avec les éléments de la police pour sceller nos portes. Ils disent toujours on viendra avec le document mais jusqu’aujourd’hui sans suite. D’autres jours, ils demandent aussi la bière sans payer disant qu’on comptabilise dans ce compte mais ce sont les mêmes gens qui nous tournent les dos aujourd’hui » a dit l’une des victimes au micro de votre rédaction.
À une autre de poursuivre : » Je demande aux autorités dépassant la bourgmestre en grade de nous venir en aide car par exemple avec ce scellage si les bandits entraient dans nos boutiques la nuit en cassant ces cadenas qui va payer ? Ils disent que c’est pour le droit d’ouverture du bourgmestre que nos activités ont été fermées pourtant on avait déjà payé. Est-ce que c’est l’état de siège qui veut nous tracasser ? Nous-mêmes, cela nous dépasse « .
La bourgmestre de Nyakasanza contactée, en réaction, pour sa version des faits n’a pas été joignable jusqu’à présent, le temps que ces boutiques restent toujours scellées.
Nickson Manzekele depuis Bunia
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