D’emblée, l’éducation est à la fois un puissant bouclier et solide levier de lutte contre les inégalités sociales.
En effet, depuis septembre 2019, les autorités de la République Démocratique du Congo ont pris la résolution de rendre gratuit, sur l’ensemble du pays, l’éducation des enfants dans toutes les écoles primaires publiques.
Et donc, cette gratuité de l’enseignement de base, a entrainé une augmentation des statistiques d’enfants à l’âge scolaire de commencer l’école.
Cependant, les enfants des familles modestes et pauvres qui n’avaient pas accès à l’école compte tenu de l’imposition du système de payement des frais d’études instauré en 1980 à cause de la dégradation du pouvoir économique du pays, ont désormais le privilège d’aller à l’école en toute quiétude.
Toutefois, l’inspecteur adjoint de la sous province éducationnelle Nord-Kivu EPST de Bulongo sous-proveda Sammy Kalihodi Kyungu a révélé l’insuffisance des infrastructures scolaires qui constitue une épine dorsale dans l’effectivité de cette disposition constitutionnelle.
« Nous demandons au gouvernement central de notre pays, d’envisager une amélioration conséquente des infrastructures scolaires comme par exemple ; les salles de classe, les bancs avec pupitres etc… Pour minimiser le pléthore et la promiscuité« , a-t-il indiqué.
Pour le moment, les enseignants attendent l’accomplissement des promesses du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo concernant, l’amélioration de leurs conditions de vie.
PAUL ZAÏDI
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