Une trentaine de journalistes venus de deux provinces sous état de siège à l’occurrence l’Ituri et le Nord-Kivu, mais également ceux du Sud-Kivu prennent part depuis ce mardi 27 septembre 2022 à un atelier à Bukavu (chef-lieu de la province du Sud-Kivu).
Centré sur l’intégration du genre dans les médias pour une paix durable dans l’Est de la RDC, cet atelier de 4 jours est organisé par l’organisation GIZ en collaboration avec l’Union Nationale de la Presse du Congo/section du Sud-Kivu.
Ces professionnels de médias seront, durant les 4 jours soit du mardi au vendredi 30 septembre prochain, formés sur plusieurs modules ayant trait au vaincu quotidien de ces trois provinces sous-etude.
L’Union Nationale de la Presse du Congo/section du Sud-Kivu qui a procédé au lancement de cette formation invite les participants à l’échange des expériences afin que les journalistes de l’Est soient des éclaireurs du reste du pays en édifiant la population avec des messages de paix.
Pour cette première journée, il était question d’outiller ces contrepoids du pouvoir sur le journalisme de paix, les techniques, critères du journalisme de paix mais également sur le rôle, l’égalité et l’équité du genre dans les médias pour contribuer à la recherche de la paix.
Freddy Bikumbi qui a exposé sur le journalisme de paix a invité les participants à bien recouper les sources en multipliant les personnes ressources pour ne pas tomber dans l’inévitable menace de responsabilité dont sont victimes plusieurs journalistes de l’Est.
Pour cet expert technique en communication au sein de l’organisation GIZ, les journalistes doivent éviter à faire l’apologie des violences armées mais plutôt se concentrer sur les causes ou les origines qui ont occasionné ces violences.
Pour sa part, l’experte en genre madame Jolie Kamutu qui était la deuxième intervenante, a insisté sur l’égalité et l’équité du genre au sein des différents médias ouvrant dans ces trois provinces presqu’insecures de l’Est.
Signalons que l’objectif visé par l’organisation GIZ est de réduire le inégalités genrées liées à l’accès à l’information dans le monde médiatique de ces 3 entités provinciales.
Nickson Manzekele, à Bukavu
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