» Comment voulez-vous bénéficier des bonnes rémunérations pendant que vous, nos autorités, n’arrivez pas à assumer vos responsabilités sécuritaires ? » Telle est la question que se sont posées les sociétés civiles et forces vives de Mambasa ce mardi 20 septembre lors de l’évaluation de deux jours de deuil y décrétés.
Celles-ci disent être indignées par la recrudescence de l’insécurité en grande échelle dans cette entité territoriale, insécurité qui, malheureusement, s’est exaspérée pendant l’état de siège décrétée pour les mêmes fins.
D’après Marie-Noëlle Anotane coordontrice intérimaire de la société civile de Mambasa qui a lu le mémorandum d’évaluation, un ultimatum d’un mois est donné aux autorités compétentes pour éradiquer l’insécurité dans Babila Babombi et Bakwanza, faute de quoi, elle se réserve le droit de décréter l’incivisme fiscal dans tout Mambasa.
» Nous sommes très déçues et indignées de la recrudescence de l’insécurité dans notre milieu occasionnant des massacres perpétrées contre la paisible population civile et innocente sous l’état de siège où la situation sécuritaire ne fait qu’exasperer davantage » a-t-elle déclaré.
» Nous la population, avons le devoir de travailler dans la paix et quiétude afin de contribuer au budget de l’état moyennant les taxes et impôts pour ainsi payer les fonctionnaires de l’état. Alors comment voulez-vous bénéficier des bonnes rémunérations pendant que vous, nos autorités, n’arrivez pas à assumer vos responsabilités ? » s’est interrogée Marie-Noëlle Anotane, coordontrice intérimaire de la société civile de Mambasa.
Signalons que les deux jours de deuil décrétés par toutes les composantes de la société civile de Mambasa visaient à compatir avec les familles touchées directement et indirectement par les massacres.
Nickson Manzekele depuis Bunia
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