À minova, une cité du groupement de Buzu en territoire Kalehe au Sud-Kivu,
il s’observe des écoles primaires publiques et conventionnées, à classes pléthoriques depuis le début de l’année scolaire 2022-2023.
Dunia Sukari Jospin, directeur au sein de l’école primaire Umoja, l’une des écoles publiques non conventionnées de Buzi, a laissé savoir que même les enfants qui n’étaient pas inscrits étaient venus le jour de l’ouverture de l’année scolaire.
«les parents ont envoyé leurs enfants à des écoles même s’ils ne les avaient pas fait inscrire, ces parents disent qu’ils n’ont pas de moyen financier pour scolariser leurs enfants aux écoles privées. Nous avons difficile à respecter les normes didactiques selon lesquelles il faut cinquante ou cinquante-cinq écoliers par classe, voilà pourquoi nous arrivons à avoir une salle qui est constituée de cent écoliers et plus ,et cela est souvent à la base d’une faible assimilation de la matière chez les écoliers et fatigue pour les enseignants», a précisé Jospin Dunia Sukari.
De leurs parts, certains parents d’élèves se sont dits indignés de voir que les places soient insufusantes aux écoles publiques et conventionnées ; alors que la gratuité de l’enseignement de base n’est pas au rendez-vous dans des écoles privées agréées.
«nous demandons au gouvernement congolais de multiplier le nombre des écoles conventionnées et publiques pour faciliter aux enfants une éducation de bonne qualité. Les enfants naissent du jour au lendemain en République Démocratique du Congo alors que le nombre d’écoles reste limité», ont-ils fait savoir.
Contacté à ce sujet, le chef de la sous province éducationnelle de l’enseignement primaire secondaire et techniques Kalinda Faustin a montré que le gouvernement est entrain de chercher des mesures pour prendre en charge ces enfants.
«dans un premier temps nous avons permis le pléthore dans des salles de classe, toutefois, le ministère de tutelle, est entrain de chercher des palliatifs à ce soucis», a signifié M. Kalinda Faustin.
Le service en charge de paiement des enseignants Secope Antenne de kalehe 1, exige aux écoles de sa juridiction d’avoir des salles de classes répondant aux normes didactiques, soit avoir au maximum cinquante-cinq écoliers par classe, ceci est contenu dans un communiqué rendu public la semaine dernière par Tulinabo Lushuli Edmond, chef d’antenne Secope Kalehe 1.
Bertin Byamungu depuis Kalehe
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