Cette décision est contenue dans une correspondance officielle parvenue à la presse ce mercredi 3 août, dans laquelle le gouvernement congolais demande à la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), le départ dans un « bref délai » de son porte-parole sur le territoire congolais.
À en croire la correspondance, Mathias Gillmann, porte-parole de la Monusco, est déclaré indésirable pour ses déclarations indélicates et inopportunes, et doit de ce fait quitter le territoire congolais urgemment à la demande du gouvernement congolais.
Que s’est-il passé ?
Ce porte-parole de la Monusco est accusé d’avoir fait « des déclarations indélicatesses et inopportunes », affirmant que les terroristes M23 sont dotés des armes plus sophistiquées que la MONUSCO et même les FARDC. « Nous sommes pas équipés pour lutter contre armées avec équipements sophistiqués », a indiqué Mathias Gillmann, cité par nos confrères de Politico.cd
De ce qui précède, le gouvernement congolais par l’entremise du ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a affirmé que « la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la Monusco ».
La rédaction.
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