À Kingi dans le groupement Kamuronza en territoire de Masisi au Nord-Kivu, un présumé kidnappeur a été tué par la population en colère avant d’être brûlé le dimanche 31 juillet 2022
Le pauvre Samuel Kasongo car c’est de lui qu’il s’agit, a été appréhendé par les habitants de ce village pendant qu’il revenait d’une opération de vol des vaches dans un pâturage de la place indique notre source.
À en croire le conseil territorial de la jeunesse du territoire de Masisi (CTJ), la victime était un bandit bien connu dans cette entité, plusieurs fois incarcérées par la justice, elle était à chaque fois relâchée. Ce présumé bandit serait même d’après cette même structure, l’un des disciplines d’un autre présumé grand bandit (Mauziko Banyene) tué par la population de Mubambiro il y a de cela deux semaines.
« L’un des grands presumés bandits (Kidnappeur) repondant au nom de SAMUEL KASONGO oeuvrant dans le groupement Kamuronza et arrêté à beaucoup des reprises mais relachés par les instances de la Justice a été abattu et brulé par la population du village kingi (Kajovu). Ce presumé bandit est de l’un des disciples du grand bandit MAUZIKO BANYENE cité dans le dossier du meurtre de l’ambassadeur italien et brûlé il y a deux semaines » renseigne le CTJ Masisi.
Tout en condanant la montée des cas de justice populaire dans le groupement Kamuronza, le Conseil Territorial de la Jeunesse de Masisi salut la determination de la Jeunesse de cette entité de s’engager activement pour neutraliser les bandits. Toutefois, cette structure les appelle à plus de collaborations avec les forces de sécurité pour un résultat efficace.
Les cas de justice populaire sont devenus fréquents dans le groupement Kamuronza, au moins dans le seul mois de juillet, plus de 5 cas de justice populaire ont été notifiés. Le dernier cas en date est celui du samedi 30 juillet où un jeune homme en pleine opération de vol d’une chèvre a été abattu puis brûlé par la population à Sake.
Pour justifier ce comportement, la population reproche à la justice de relâcher la plupart des bandits attrapés par elle ou les forces de l’ordre, ce qui accentue l’insécurité et la méfiance envers la justice jugée injuste et corrompue.
Jérémie Kabali
0 Comments